Selon Sergueï Lavrov les USA mettent la pression sur les parties de l’accord iranien

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Le ministre russe des Affaires étrangères par intérim Sergueï Lavrov a reproché aux États-Unis d’essayer d’obliger les autres membres de l’accord sur le nucléaire iranien à les suivre en stoppant leurs échanges commerciaux avec l’Iran.

Les États-Unis posent des ultimatums aux parties de l'accord nucléaire concernant le commerce et leurs échanges commerciaux avec l'Iran ce qui est une pression évidente selon Lavrov. Cette opinion, il l'a exprimée lors d'une conférence de presse avec son collègue, le ministre philippin des Affaires étrangères Alan Peter Cayetan. 

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«Nous voyons, et vous l'avez dit justement, qu'elles (les autres parties de l'accord nucléaire iranien, ndlr) seront soumises à une pression et c'est déjà en train de se passer, il y a des ultimatums annoncés à endiguer le commerce avec l'Iran, dont un sur l'arrêt des livraisons de certains produits à l'Iran, ainsi que sur l'achat de pétrole iranien. Il y a même des délais précis pour cela, entre 60 et 90 jours. C'est un plan de pression énorme», a déclaré Sergueï Lavrov. 

Les pays européens ainsi que la Russie ont leurs propres intérêts économiques avec l'Iran. Et d'après le ministre russe des Affaires étrangères par intérim, les Européens cherchent à ne pas dépendre des États-Unis dans leurs échanges commerciaux avec l'Iran. Sergueï Lavrov rapporte aussi que les Européens déclarent qu'ils préparent des mesures compensatoires. 

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«Une chose est claire, les États-Unis, en sortant du JCPOA, ont perdu tous leurs droits stipulés dans ce document, car il y a certains droits donnés aux participants de ce Plan. Les États-Unis, et à mon avis, ils le comprennent, ont perdu maintenant tous ces privilèges», a dit Sergueï Lavrov.

Le 8 mai, Donald Trump a annoncé la sortie des USA du Plan d'action global commun car, selon lui, cet accord était initialement basé sur le «mensonge». Une négociation serrée s'annonce entre les pays européens et les États-Unis. De son côté, Téhéran a assuré que le pays respecterait ses obligations si les entreprises européennes continuaient leurs échanges avec l'Iran.

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