L'Onu exhorte à respecter le statu quo au Sahara occidental

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Le 19 mai, à la veille de la parade militaire organisée dans la zone tampon de Tifariti par l’armée de libération populaire sahraouie à l’occasion de son 45e anniversaire, le secrétaire général de l’Onu a appelé «à la plus grande retenue» au Sahara occidental et à éviter tout ce qui peut remettre en cause «le statu quo».

Dans un communiqué diffusé le 19 mai 2018 par son porte-parole Stéphane Dujarric, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a appelé à éviter tout ce qui peut changer la situation actuelle au Sahara occidental, en invitant toutes les parties à demeurer calmes. Ce communiqué a été publié dans le contexte du regain de tensions entre le Maroc et le Front Polisario, que Rabat accuse de vouloir mener des opérations de déstabilisation dans la zone tampon de Tifariti.

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«Le secrétaire général suit de près l'évolution de la situation au Sahara occidental», note le communiqué. « Conformément à la résolution 2414 (2018) du Conseil de sécurité adoptée le 27 avril 2018 et afin de maintenir un environnement propice à la reprise du dialogue sous les auspices de son envoyé personnel, Horst Köhler, le Secrétaire général appelle à la plus grande retenue», indique la source en précisant qu'«aucune action susceptible de modifier le statu quo ne doit être entreprise».

Les déclarations d'Antonio Guterres sont intervenues à la veille de la parade militaire organisée dans la zone tampon de Tifariti par l'armée de libération populaire sahraouie (ALPS) à l'occasion de son 45e anniversaire. Le Maroc a averti qu'il pourrait intervenir militairement dans cette région si les provocations du Front Polisario ne cessaient pas.

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Pour rappel, le 1er mai, le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec Téhéran. Des «preuves irréfutables» et des «données très précises» démontrent, selon Rabat, le soutien miliaire dont aurait bénéficié le Front Polisario, à travers le Hezbollah, mouvement chiite libanais allié de Téhéran, et l'implication de l'ambassade de Téhéran à Alger pour lui livrer des armes de pointe, notamment des missiles Sam 9, Sam 11 et Strela. Les autorités sahraouies, comme les autorités algériennes, ont catégoriquement réfuté ces allégations.

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