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Le Premier ministre algérien et secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a appelé ce 21 juin le Président du pays, Abdelaziz Bouteflika, à briguer un 5e mandat présidentiel. Cet appel, qui conforte le Président algérien dans sa position pour sa propre succession, intervient en pleine crise politique au sein de son parti, le FLN.
Lors de l'ouverture du Conseil national de son parti, le Rassemblement national démocratique (RND) ce 21 juin dans la ville de Zéralda, à l'ouest de la capitale, Alger, le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, secrétaire général en exercice du RND, a appelé le Président Abdelaziz Bouteflika à briguer un cinquième mandat.
«Il est temps de trancher la question de la présidentielle parce que la prochaine réunion du conseil national aura lieu en décembre. Le Conseil national va trancher demain (vendredi), mais je peux déjà dire que nous allons appeler le moudjahid [le combattant durant la guerre de libération, ndlr] Abdelaziz Bouteflika à poursuivre sa mission à la tête de l'État», a déclaré le Premier ministre, selon le site d'information Tout Sur l'Algérie (TSA).
«C'est le choix du conseil national. C'est un choix au service de la sécurité, de la stabilité et de l'Algérie», a ajouté M. Ouyahia, en affirmant que le RND reste fidèle au Président Abdelaziz Bouteflika.
L'appel du Premier ministre algérien a été devancé, le 8 avril 2018, par Djamel Ould Abbès, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), le parti au pouvoir dont le chef de l'État Abdelaziz Bouteflika est le président d'honneur.
«Les militants du FLN demandent et souhaitent la poursuite de la mission du président Bouteflika à la tête de l'État, comme il l'a fait depuis 1999», a déclaré M. Ould Abbès, à l'ouverture le 8 avril à Alger d'une rencontre avec les cadres de son parti. «Le choix de se présenter ou non pour un autre mandat est du ressort du Chef de l'État lui-même, mais nous au FLN on veut que Abdelaziz Bouteflika brigue un autre mandat pour parachever ce qu'il a commencé en 1999», a-t-il ajouté.
Cependant, à quelques mois de cette décisive échéance prévue en avril 2019, le parti du Président algérien, qui reste un élément clé dans l'équation politique en Algérie, est ébranlé par une grave crise interne. Cette crise ne serait pas étrangère à la prochaine présidentielle, comme ça a été le cas lors de celle de 2004. L'ancien parti unique avait préféré, à l'époque, faire bloc derrière son secrétaire général, l'ancien Premier ministre, Ali Benflis. À l'issue de cette élection, Benflis démissionnera de la tête du FLN. Le parti repassera alors sous la coupe de Bouteflika qui a remporté, haut la main, l'élection présidentielle avec près de 85% des voix.
La crise actuelle au FLN a été déclenchée par la décision prise le 30 mai 2018 par son secrétaire général, Djamel Ould Abbès, de limoger 12 membres du Bureau politique du parti sans avancer la moindre explication politique à cette décision. «Ould Abbès, qui n'a pas convoqué une session extraordinaire du Comité central pour annoncer sa décision, a déclaré avoir consulté "les hautes autorités" du pays avant d'écarter les douze membres du Bureau politique», a écrit TSA dans son édition du 20 juin.
Réagissant à cette déclaration, l'un des membres exclus a émis des doutes sur les affirmations d'Ould Abbès. «Il désigne le président de la République en parlant des "hautes autorités". C'est de l'abus», a déclaré Rachid Assas le 19 juin au journal El Khabar. «Le Président de la république est le gardien de la constitution et des lois de la république, il ne peut pas prendre des décisions comme celles d'Ould Abbès», a-t-il ajouté.
Le lundi 18 juin, les membres du Bureau politique du FLN exclus par son secrétaire général ont signé un communiqué, cité par TSA dans son édition du 18 juin, dénonçant la décision d'Ould Abbès. «Ce qu'a fait le secrétaire général constitue un dangereux précédent dans l'histoire du parti, une atteinte et une confiscation des prérogatives du comité central, qui est la plus haute institution entre deux congrès», ont affirmé les signataires. Ces dirigeants du parti au pouvoir ont ajouté qu'ils «espèrent que les autorités publiques du pays vont veiller à appliquer et à respecter les dispositions de la loi organique des partis politiques qui oblige tous les partis à gérer leurs affaires de manière démocratique et transparente et à respecter leurs statuts».
Âgé de 81 ans et fortement diminué depuis un AVC en 2013, Abdelaziz Bouteflika préside aux destinées de l'Algérie depuis avril 1999.
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