Dans cet hôpital du sud de l'Angleterre, plusieurs centaines de patients auraient reçu des doses injustifiées d'anti-douleurs à base d'opioïdes. Plusieurs cas suspects avaient déjà été signalés, mais la police les avait classés sans suite, a déclaré à Sputnik Stephanie Prior.
«La plupart de ces patients étaient des personnes âgées de plus de 60-70-80 ans. On leur donnait des opioïdes à des doses dépassant de six fois celle recommandée. Qui plus est, ce médicament n'aurait même pas dû leur être prescrit», a poursuivi l'interlocutrice de l'agence.
Et d'ajouter que certaines infirmières et des familles avaient alerté les autorités à partir de 1991, mais cela n'avait débouché que sur une dizaine d'enquêtes classées sans suite.
«Je pense qu'il aurait fallu enquêter depuis longtemps sur ces décès suspects. […] On ne comprend pas pourquoi cela n'a pas été fait avant», a indiqué l'avocate.
Selon la presse britannique, en 2010, le General Medical Council, l'équivalent britannique de l'Ordre des médecins, avait déclaré le Dr Barton responsable d'erreurs professionnelles et coupable d'avoir mis ses patients en danger de mort. Mais les médecins avaient déclaré prendre en compte dans leur jugement ses dix années de carrière au cours desquelles aucun patient n'a été mis en danger. Le Dr Barton avait également reçu 200 lettres de soutien.
«Toujours est-il que le personnel médical savait que les médicaments contenaient des opioïdes», a constaté l'interlocutrice de Sputnik.
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