L’Iran serait une «nouvelle Corée du Nord» aux yeux de Washington

© AP Photo / Andrew HarnikNikki Haley
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Les États-Unis continueront à faire pression sur Téhéran et comptent sur le soutien d’autres pays en la matière, selon l’ambassadrice américaine à l’Onu, Nikki Haley, qui est allée jusqu’à comparer l’Iran à la Corée du Nord.

Les États-Unis sont déterminés à continuer à mettre la pression sur l'Iran et espèrent être soutenus en ce sens par d'autres pays, a annoncé ce jeudi 28 juin l'ambassadrice américaine auprès de l'Onu, Nikki Haley.

«Nous avons l'intention de continuer à faire pression sur lui (l'Iran) et nous espérons que d'autres pays nous rejoindront, car, à nos yeux, l'Iran est une nouvelle Corée du Nord», a-t-elle déclaré lors d'une intervention au centre de recherche Observer Research Foundation de New Delhi.

Selon la diplomate, Washington «est fermement convaincu que l'Iran représente une menace» et cette conviction ne «repose pas sur des spéculations, mais sur des preuves concrètes».

«Nous constatons que malgré l'accord avec l'Iran… Téhéran continue de violer résolution après résolution. Ils ont violé l'accord sur les missiles balistiques, ils soutiennent le terrorisme, ils vendent et fournissent des armes aux Houthis au Yémen», a-t-elle affirmé, soulignant que les accords en vigueur avec l'Iran ne signifiaient pas que «nous devons fermer les yeux sur toutes ces violations» qui «représentent une menace pour le monde entier».

Le 8 mai dernier, Donald Trump a annoncé que son pays se retirait de l'accord signé en 2015 entre des grandes puissances et l'Iran, qui avait accepté d'abandonner son programme nucléaire en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales.

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Les États-Unis ont ainsi rétabli leurs sanctions visant l'Iran ainsi que les entreprises ayant des liens avec Téhéran, qui ont 180 jours pour se retirer de la République islamique.

Les signataires européens de l'accord de Vienne, officiellement nommé Plan d'action global conjoint, ont promis de faire tout leur possible pour le sauver, malgré le retrait américain, notamment pour préserver les relations commerciales et les investissements pétroliers qui ont repris après son entrée en vigueur.

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