Mike Pence, le vice-Président américain, a appelé à remettre en liberté le pasteur évangéliste américain Andrew Brunson, détenu dans une prison turque depuis 21 mois.
«Le pasteur Andrew Brunson est un homme innocent détenu en Turquie et la justice exige qu'il soit libéré. La Turquie ferait bien de ne pas tester la patience de Trump, qui veut que les Américains emprisonnés à tort dans des pays étrangers rentrent chez eux aux États-Unis», a-t-il écrit sur Twitter.
Pastor Andrew Brunson is an innocent man held in Turkey & justice demands that he be released. Turkey would do well not to test @POTUS Trump’s resolve to see Americans who are wrongfully imprisoned in foreign lands returned home to the United States.
— Vice President Mike Pence (@VP) 15 августа 2018 г.
Il a également ajouté qu'il restera ferme, tout comme le dirigeant américain, pour obtenir que «le pasteur Brunson soit libéré et qu'il rejoigne sa famille, ses amis et son église aux États-Unis».
Dans le même temps, la porte-parole du département d'État américain, Heather Nauert, a souligné qu'aucune rencontre entre Washington et Ankara n'était envisagée pour discuter de l'avenir du pasteur.
«Les efforts diplomatiques continuent. Je suis convaincue qu'à l'avenir nous négocierons avec le gouvernement turc sur l'affaire du pasteur Brunson ainsi que d'autres Américains», a-t-elle affirmé.
Washington a mis en place des sanctions contre les ministres turcs de la Justice, Abdulhamit Gül, et de l'Intérieur, Süleyman Soylu, en réaction à la détention en Turquie du pasteur évangéliste américain Andrew Brunson, en prison depuis 21 mois. Le pasteur a été arrêté pour suspicion de collaboration avec le mouvement Gülen (FETO). La justice turque l'accuse d'être impliqué dans le coup d'État raté du 15 juillet 2016. En 2017, lors d'une rencontre avec le Président turc, Donald Trump lui avait demandé de faire libérer le pasteur américain. M.Erdogan a, quant à lui, proposé d'échanger le prédicateur Fethullah Gülen, qui vit en exil sur le territoire américain, contre Andrew Brunson.L'annonce des sanctions contre les deux ministres turcs intervient dans le contexte des divergences entre les États-Unis et la Turquie concernant l'achat par Ankara des systèmes de missiles antimissiles russes S-400 pour quelque 2,5 milliards d'euros. Les États-Unis exercent des pressions sur la Turquie pour qu'elle renonce à l'acquisition de ces systèmes de défense antiaérienne, menaçant de refuser de lui livrer des chasseurs F-35.
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