Le Pentagone réagit aux allégations sur une possible attaque contre la Syrie

© AP Photo / Jack MuellerLe Pentagone
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Les États-Unis ne se préparent pas à une attaque contre la Syrie sous prétexte de l’utilisation d’armes chimiques par Damas, a déclaré le porte-parole de la Défense américaine interrogé par Sputnik. Néanmoins il a précisé qu’une telle action serait possible si le Président américain l’ordonnait.

Le Pentagone a démenti les informations de la Défense russe, selon lesquelles les États-Unis s'apprêteraient à frapper la Syrie, tout en se déclarant prêt à prendre des mesures si nécessaire, a déclaré le porte-parole de la Défense américaine, Eric Pahon, interrogé par Sputnik.

«Les rapports russes sur l'accumulation des forces dans la Méditerranée de l'est ne sont que de la propagande. Ce n'est pas vrai. Néanmoins, cela ne signifie pas que nous ne sommes pas prêts à répondre si le Président ordonne une telle mesure», a-t-il précisé.

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Auparavant, la Défense russe avait annoncé que les États-Unis, conjointement avec la France et le Royaume-Uni, envisageaient un bombardement en Syrie au motif de l'utilisation par Damas d'armes chimiques.

Comme l'a précisé le ministère russe de la Défense, à cet effet, le destroyer The Sullivans de l'US Navy avec 56 missiles de croisière à son bord était récemment arrivé dans le golfe Persique. Un bombardier stratégique В-1В de l'US Air Force doté de 24 missiles de croisière air-sol AGM-158 JASSM a été positionné sur la base aérienne Al-Udeid au Qatar, a souligné la Défense.

Après les négociations entre le conseiller du Président américain à la sécurité nationale John Bolton et le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev qui se sont tenues le 23 août, l'agence Bloomberg, se référant à quatre sources anonymes, a rapporté que M.Bolton avait déclaré à M.Patrouchev que les USA étaient «prêts à frapper les forces gouvernementales syriennes si elles utilisaient des armes chimiques contre l'opposition».

D'après Bloomberg, les USA disposeraient d'informations indiquant que le gouvernement de Bachar el-Assad s'apprêterait à utiliser des armes chimiques contre les combattants de l'opposition à Idlib. Les sources anonymes de l'agence ne précisent toutefois pas d'où Washington tient ces renseignements.

Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France avaient déjà porté des frappes contre la Syrie. Sur les 103 missiles tirés, 71 avaient été interceptés par la DCA syrienne, avait informé le ministre russe de la Défense.

Le bombardement avait été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer les armes chimiques présumées de cet État, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.

La Russie avait démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes avaient qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou avait estimé que l'objectif de ces informations mensongères était de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.

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