Photos des Russes suspectés dans l’affaire Skripal: Zakharova dénonce des incohérences

© Sputnik . Eugene Odinokov / Accéder à la base multimédiaMaria Zakharova
Maria Zakharova - Sputnik Afrique
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La publication par la police de sa Majesté des photos des Russes suspectés dans l'empoisonnement des Skripal à Salisbury n’est qu’«un trolling niveau divin», estime Maria Zakharova, en l’expliquant par une série d’incohérences.

Maria Zakharova a remis en question l'authenticité des photos des Russes suspectés dans l'empoisonnement des Skripal à Salisbury que la police britannique a rendu publiques ce mercredi.

le ministère russe des Affaires étrangères - Sputnik Afrique
Moscou réagit à la publication des photos des Russes suspectés dans l'affaire Skripal
Se prononçant lors de l'émission «60 minutes» sur la chaîne de télévision Rossiya 1, la porte-parole de la diplomatie russe a indiqué que les deux suspects étaient captés par la caméra en même temps et sur un fond identique, en dépit du fait que les cadres avaient été faits dans des endroits différents.

À cet égard, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères a suggéré que les photos en question étaient fausses, ou que les deux officiers du GRU avaient appris à «marcher simultanément».

«Vous savez, c'est déjà un trolling niveau divin», a commenté Maria Zakharova.

La police de sa Majesté a publié ce mercredi des photos des Russes suspectés dans l'empoisonnement de Sergueï Skripal et sa fille Iulia à Salisbury. Le ministère russe des Affaires étrangères souligne que ni les noms ni les photos des suspects «ne disent quoi que ce soit à Moscou». D'ailleurs, le gouvernement britannique n'exclut pas qu'il puisse s'agir de pseudonymes.

La police britannique - Sputnik Afrique
La police britannique cite les noms des Russes suspectés dans l’empoisonnement des Skripal
L'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été empoisonnés en mars à Salisbury. Ils ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière leur empoisonnement.

La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.

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