Faute d’info britannique sur l’affaire Skripal, Moscou promet de s’adresser à Interpol

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La porte-parole de la diplomatie russe a annoncé que le Royaume-Uni avait refusé de fournir toutes les données concernant l’empoisonnement présumé à Salisbury. Selon Maria Zakharova, dans ce cas, la Russie serait forcée d’attendre qu’Interpol lui présente les mêmes informations.

La Russie attendra d'Interpol des données sur les suspects de l'empoisonnement à Salisbury, si elle ne reçoit pas d'informations du Royaume-Uni, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

«Évidemment, si elles [les autorités britanniques] ne présentent pas à la Russie de données officielles, on attendra alors leur appel à Interpol, ou il faudra attendre qu'Interpol présente les mêmes empreintes digitales, etc», a indiqué Maria Zakharova.

Plus tôt, la porte-parole de la diplomatie russe a annoncé que le Royaume-Uni avait refusé de fournir toutes les données concernant l'empoisonnement présumé à Salisbury. Selon Maria Zakharova, il s'agit non seulement de données supplémentaires sur les suspects, mais aussi de la réponse britannique aux notes, lettres et demandes adressées par la partie russe.

Maria Zakharova - Sputnik Afrique
Photos des Russes suspectés dans l’affaire Skripal: Zakharova dénonce des incohérences
La police de sa Majesté a publié ce mercredi des photos des Russes suspectés dans l'empoisonnement de Sergueï Skripal et sa fille Iulia à Salisbury. Le ministère russe des Affaires étrangères souligne que ni les noms ni les photos des suspects «ne disent quoi que ce soit à Moscou». D'ailleurs, le gouvernement britannique n'exclut pas qu'il puisse s'agir de pseudonymes.

L'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été empoisonnés en mars à Salisbury. Ils ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière leur empoisonnement.

La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.

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