Un ex-ministre algérien s'attaque à la France en tant qu'obstacle à l'investissement US

© Sputnik . Vladimir Perventsev / Accéder à la base multimédiaAlger
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La France est le principal obstacle à l'investissement étranger en Algérie, a affirmé l'ex-ministre algérien de l'Énergie et ancien PDG du géant algérien du pétrole Sonatrach, Chakib Khelil, qui a rappelé que pour investir en Algérie, les investisseurs étrangers devaient «passer par Paris».

L'ancien ministre algérien de l'Énergie et des Mines et ex-PDG de la société algérienne de l'industrie pétrolière Sonatrach, Chakib Khelil, a qualifié la France de principal obstacle à l'investissement étranger en Algérie.

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Ainsi, selon la presse algérienne, il a affirmé que les investisseurs étrangers, notamment américains, se voyaient obligés de passer à chaque fois par la France et étaient dans l'obligation d'obtenir une autorisation de la part de celle-ci pour arriver en Algérie.

«Beaucoup d'investisseurs américains, lorsqu'on les invite à investir en Algérie, disent qu'ils doivent passer par Paris», a-t-il indiqué dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Il a déploré la situation existante et les difficultés qui en résultaient pour négocier avec les Américains.

«Le ministère des Affaires étrangères doit jouer un rôle en attirant les investissements et faire en sorte que les Américains comprennent la situation en Algérie et comprennent qu'ils ne sont pas obligés de passer par Paris», a-t-il fait remarquer.

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Toujours selon Chakib Khelil, qui a comparé la Sonatrach aux autres entreprises algériennes, les sociétés étrangères travaillant dans les hydrocarbures «viennent directement» en Algérie, sans passer par Paris.

«Les autres ne viennent pas parce qu'ils n'ont pas de liens et nos entreprises n'ont pas de personnel qui parle anglais», a expliqué Chakib Khelil.

Le 25 août dernier, Chakib Khelil s'est dit favorable à l'utilisation de l'anglais à la place du français en Algérie, a rappelé pour sa part le site Tout sur l'Algérie (TSA).

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