Un membre de la famille royale UK est en visite en Russie malgré les avertissements

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Le prince Michael de Kent, le cousin germain de la reine Élisabeth II, s’est rendu en visite en Russie bien que les autorités britanniques aient recommandé aux membres de la famille royale de s’abstenir d’effectuer des déplacements de ce genre sur fond d'affaire Skripal.

Le prince britannique Michael de Kent a visité la Russie en septembre 2018 et ce malgré la demande des autorités britanniques faite aux membres de la famille royale de s'abstenir de se rendre dans ce pays à cause du scandale lié à l'affaire Skripal, relate le quotidien britannique The Sun

Selon le porte-parole du prince, cité par The Sun, Michael de Kent est allé à l'inauguration de l'école Brookes, à Moscou, le 19 septembre.

​Malgré les tensions entre les deux pays, le prince, connu pour sa ressemblance avec son ancêtre le tsar Nicolas II de Russie, a eu l'autorisation de voyager du ministère britannique des Affaires étrangères.

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​Le prince a des liens étroits avec la Russie, non seulement pour un intérêt commercial, mais aussi pour son rôle de parrain de 16 organisations caritatives et financières basées en Russie.

Auparavant, Londres avait refusé d'envoyer une délégation officielle britannique en Russie pour la Coupe du Monde sur fond d'affaire Skripal. Le Royaume-Uni avait même discuté avec les États-Unis et les pays européens de la possibilité de boycotter le Mondial. Pourtant, seule l'Islande, dont la sélection s'était qualifiée pour la Coupe du Monde, avait pris la décision de soutenir l'appel britannique en geste de solidarité.

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L'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été empoisonnés en mars dernier à Salisbury et retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière leur empoisonnement.

La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'origine de l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.

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