«Cela [la livraison, ndlr] permettra de contrôler l'espace aérien dans le rayon d'action des systèmes S-300, en fonction du lieu de leur déploiement. […] La portée [des missiles, ndlr] dépend du type de missile utilisé: elle va de 150 à 200 kilomètres», a-t-il déclaré lors d'une interview accordée au quotidien russe Komsomolskaïa Pravda.
Selon M.Asgurbeyli, si Damas avait disposé de S-300 avant le crash de l'Il-20 russe, cet incident aurait pu être évité.
«Pendant l'attaque tristement marquante, celle durant laquelle notre Il-20 a été abattu, le largage israélien de bombes guidées a été effectué à une distance de 100 kilomètres. Cela veut dire que si nous avions livré les S-300 à la Syrie en 2013 (nous ne l'avions pas fait à la demande insistante de Tel-Aviv), les F-16 [israéliens, ndlr] n'auraient pas pu s'approcher si facilement», a expliqué M.Ashurbeyli.
Pour rappel, auparavant le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou avait annoncé la fin de la livraison de batteries de défense antiaériennes S-300 à l'armée syrienne. La décision de remettre ces systèmes à Damas a été prise après la destruction d'un Iliouchine Il-20 de l'armée russe par la défense antiaérienne syrienne au cours d'un raid de l'aviation israélienne. Moscou a accusé les forces aériennes de l'État hébreu d'avoir provoqué le tir ayant touché l'appareil russe.
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