Les relations bilatérales algéro-françaises se portent bien, et Bernard Bajolet, ex-chef de la DGSE et ancien ambassadeur de France en Algérie, par ses déclarations sur l'état de santé du Président Bouteflika, a montré qu'il faisait partie de ceux qui veulent détruire les relations entre les deux pays, a déclaré le 6 septembre lors d'une conférence de presse à Alger Ahmed Ouyahia, le Premier ministre algérien, réagissant aux propos du diplomate français.
«Il n'y a pas de crise dans les relations algéro-françaises», a déclaré le responsable algérien. «Le climat est normal et les relations bilatérales n'ont jamais étaient des rapports de cadeaux», a-t-il ajouté en précisant que «l'Algérie gère ses intérêts et la France également».

«Il existe en France des parties qui veulent édifier des relations avec l'Algérie, mais aussi, des haineux qui veulent les détruire, et Bajolet en fait partie», a encore affirmé M.Ouyahia, en soulignant que les 30 pages que l'ancien ambassadeur a consacré à l'Algérie dans son récent livre, «Le Soleil ne se lève plus à l'est», «ne sont ni plus ni moins, qu'un torrent de haine».
Pour rappel, après sa déclaration, le 21 septembre, que le Président Abdelaziz Bouteflika était «maintenu en vie artificiellement», Bernard Bajolet a affirmé le 25 septembre, lors d'une conférence publique, que le pouvoir en Algérie était dans un état de «momification» et que ceci servait les intérêts des cercles qui voulaient «continuer à se maintenir au pouvoir et à s'enrichir».Réagissant aux propos tenus le 21 septembre par son prédécesseur, Xavier Driencourt, actuel ambassadeur de France à Alger, a affirmé le 24 septembre devant la presse en marge d'une activité à l'Assemblée populaire algérienne, que M.Bajolet avait parlé en son nom et qu'il n'engageait en aucun cas les autorités officielles françaises.
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