Au terme des négociations avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le Président Poutine a déclaré que la situation à Idlib demandait une attention particulière.
«Nous avons convenu que l'état de choses à Idlib demandait une attention particulière, un nombre important de djihadistes s'est concentré dans la zone de désescalade, créant un risque de dissémination dans les États voisins», a indiqué le chef de l'État russe.
«Nous avons informé nos amis égyptiens de la base de nos ententes avec la Turquie concernant ce problème», a-t-il ajouté.
Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan s'étaient précédemment entendus à Sotchi afin de mettre en place une zone démilitarisée large de 15 à 20 km le long de la ligne de contact entre les forces gouvernementales et les groupes d'opposition armés dans le gouvernorat d'Idlib avant le 15 octobre et d'en faire retirer les armes lourdes de l'opposition.