La Chine serait en train de créer des drones fantômes à l’instar des États-Unis

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L’armée chinoise se préparerait à une guerre sous-marine contre les États-Unis pour «la suprématie en mer» et serait en train de se doter de drones sous-marins de pointe et de poissons bioniques, d’après le journal chinois de l’Armée populaire de libération.

Ces prochaines années, la Chine compte créer tout un arsenal d’armes sous-marines télécommandées et autonomes pour se préparer à une possible guerre contre les États-Unis, affirme le journal chinois de l’Armée populaire de libération.

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Selon le journal, la Chine entend notamment fabriquer des drones sous-marins qui pourraient mener des attaques secrètes et des réseaux de capteurs sous-marins qui seraient détecter qui se cacheraient sous des plantes au fond de la mer partout dans le monde et transmettraient leurs données par satellite.

Le journal de l’Armée populaire de libération évoque entre autres des petits sous-marins qui tiendront des embuscades avec des robots, des armes «fantômes» et des dispositifs bioniques ressemblant à des poissons.

«Des armes "fantômes" peuvent être déployées à l'avance, avant qu’une crise ne dégénère en guerre, au fond de la mer ou dans un détroit stratégique par lequel passeront sûrement des navires ennemis. On peut utiliser ces armes au moyen d’un système de communication à basse fréquence basé dans l’espace ou en mer pour mener des attaques intelligentes», est-il indiqué dans l’article.

Ces armes équipées d’une intelligence artificielle, qui devraient être déployées au début des années 2020, pourraient analyser les signaux sous-marins et des images et «déclencher des explosions préventives pour pousser l’ennemi à céder en raison de sa faiblesse psychologique».

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Selon les médias, Lin Yang, directeur des équipements de technologie marine à l’Institut Shenyang d’automatisation de l’Académie chinoise des sciences, a confirmé l’été dernier que la Chine travaillait sur de très grands sous-marins sans pilote, appelés XLUUV, destinés à rivaliser avec des projets américains analogues. L’éventuel champ de bataille pourrait être la mer de Chine méridionale et l’ouest du Pacifique, note le journal de l’Armée populaire de libération.

En avril dernier, un nouveau sous-marin non-habité chinois a effectué sa première plongée en mer de Chine méridionale. Il a atteint une profondeur de 3.955 mètres et a parcouru 24,8 km, d’après le site French.china.org. Construit par l’Institut Shenyang d’automatisation, le Qianlong III ressemble au célèbre poisson-clown orange du dessin animé Le monde de Nemo, mais cette apparence mignonne cache un grand potentiel technique. Selon le journal de l’Armée populaire de libération, les spécialistes pourraient lui apprendre à mener des missions de combat et même à poser des mines sous-marines.

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