La liste des sanctions américaines contre l'Iran comprend plus de 700 personnes, organisations, avions et navires iraniens.
Le communiqué ajoute que les sanctions imposeront «une pression financière sans précédent au régime iranien», ce qui permettra «de convenir d'un accord global qui empêchera de manière permanente l'Iran d'acquérir des armes nucléaires et mettra fin au développement de missiles balistiques par l'Iran».
«Aujourd'hui, plus de 70 institutions financières iraniennes et leurs filiales à l'étranger sont inscrites sur la liste des sanctions», souligne le Trésor.
Parmi ces organisations figurent Bank Melli, Arian Bank, Future Bank B.S.C, Export Development Bank of Iran, Ghavamin Bank, Bank Sepah, Bank of Industry and Mine, Europaisch-Iranische Handelsbank AG et d'autres.
Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a jugé pour sa part que ces sanctions allaient accélérer le déclin rapide de l'activité économique de l'Iran sur les marchés internationaux.
Les pays membres de l'Union européenne, tout comme la Russie et la Chine, ont pour leur part indiqué vouloir préserver l'accord de Vienne. Les États signataires du document ont ainsi convenu de poursuivre leurs efforts pour maintenir les échanges commerciaux avec Téhéran malgré le rétablissement des sanctions américaines.