Algérie: un journaliste marocain aurait été condamné à 12 ans de prison pour espionnage

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Un journaliste marocain, vivant dans la wilaya d’Aïn-Témouchent en Algérie, aurait été inculpé et condamné à 12 ans de prison ferme, ainsi que son complice algérien, en raison d’activités d’espionnage au profit du Maroc. C’est ce qu’ont confié, le 5 novembre, des sources du site ObservAlgérie qui a rapporté l’information.

La justice algérienne aurait condamné à 12 ans de prison ferme un journaliste de nationalité marocaine et son complice algérien pour «intelligence avec une puissance étrangère avec l'objectif de nuire aux intérêts de l'Algérie». C'est ce qu'a rapporté, le 5 novembre, le site d'information ObservAlgérie citant des sources proches du dossier, affirmant que le mis en cause principal travaillait comme correspondant d'un média marocain.

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Selon ces sources, le correspondant marocain, établi dans la wilaya d'Aïn-Témouchent, dans l'ouest de l'Algérie, aurait été arrêté au début du mois de mars 2018, «alors qu'il était en train de filmer des troubles à l'ordre public, déclenchés après un match de football». Après avoir subi une fouille de routine par les agents de police, des documents accablants auraient été découverts en sa possession, ont-elles ajouté.

Évoquant la nature des documents saisis, les mêmes sources ont confié qu'il s'agirait de «messages et de rapports sur la situation socio-sécuritaire de l'Algérie, envoyés à des numéros de téléphones et adresses mails de plusieurs hauts responsables marocains, ainsi qu'une carte professionnelle de correspondant local d'un quotidien marocain».

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Plaidant son innocence devant le juge d'instruction, le journaliste aurait réfuté, selon ces sources, toutes les accusations prétendant avoir pris contact avec de hauts responsables marocains «pour faciliter la prise en charge médicale de son père malade» au Maroc. Il aurait également affirmé qu'il «était illettré et ne pouvait ni lire ni écrire», tout en expliquant que les articles envoyés à son journal auraient été rédigés par des amis à lui.

Concernant le présumé complice algérien, il aurait été poursuivi et condamné pour «aide et assistance fournies pour faciliter la préparation et la consommation du crime», puisqu'il aurait hébergé le journaliste marocain dans sa maison, ont conclu ces sources.

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