Face à la polémique, un général russe cède la présidence d’Interpol à un Sud-Coréen

© REUTERS / Edgar SuA man passes an Interpol logo during the handing over ceremony of the new premises for Interpol's Global Complex for Innovation, a research and development facility, in Singapore September 30, 2014
A man passes an Interpol logo during the handing over ceremony of the new premises for Interpol's Global Complex for Innovation, a research and development facility, in Singapore September 30, 2014 - Sputnik Afrique
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Malgré les informations diffusées par The Times sur la nomination «imminente» du général russe Alexandre Prokoptchouk à la tête d'Interpol, le Sud-Coréen Kim Jong-yang a été élu nouveau président de l'organisation. Le responsable exerçait les fonctions de président par intérim après la démission de l'ancien président Meng Hongwei.

Le Sud-Coréen Kim Jong-yang a été élu mercredi président d'Interpol pour un mandat de deux ans face au candidat russe Alexandre Prokoptchouk, a annoncé l'organisation de police mondiale sur Twitter.

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Qui est ce général russe dont la candidature à la tête d’Interpol agite tant les esprits?
Kim Jong-yang était déjà président par intérim d'Interpol depuis la démission de son ancien patron, Meng Hongwei, accusé de corruption en Chine et qui a mystérieusement disparu début octobre au cours d'un voyage dans son pays.

Réunis à Dubaï, les délégués d'Interpol ont élu le Sud-Coréen lors d'une assemblée générale.

Le quotidien The Times avait affirmé la semaine dernière, citant des sources britanniques, que M.Prokoptchouk était le favori du scrutin et que son élection était «imminente».

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Bien que le poste de président soit plus honorifique qu'opérationnel, la candidature du général russe de 56 ans avait agité plusieurs esprits, qui craignaient que l'organisation internationale ne devienne un outil au service du Kremlin.

En réponse, le ministère russe de l'Intérieur a dénoncé mardi une «politisation inadmissible» d'Interpol face à la levée de boucliers suscitée par des informations indiquant qu'un général russe était favori pour présider l'organisation internationale. Le Kremlin, de son côté, a pointé du doigt l'ingérence des sénateurs américains dans les affaires internes d'Interpol.

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