Un tribunal japonais a annoncé avoir rejeté jeudi une nouvelle demande d'extension de la garde à vue de Carlos Ghosn. Ainsi, selon les médias, le PDG de Renault et de l'Alliance Renault-Nissan pourrait être libéré prochainement sous caution.
Selon la chaîne de télévision publique NHK, Ghosn, —tout comme Kelly- pourrait être libéré jeudi ou vendredi.
Cette décision du parquet de Tokyo est une surprise, tant il est rare au Japon que des suspects bénéficient d'une remise en liberté sous caution.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès des avocats de Ghosn et de Kelly.
Le dirigeant de 64 ans, qui a connu une chute brutale quand il a été appréhendé à la sortie de son jet privé il y a un mois, séjourne actuellement dans une cellule d'un centre de détention de Tokyo.
Nissan est également poursuivi en tant qu'entité morale, le parquet jugeant que la responsabilité de l'entreprise était aussi engagée, car c'est elle qui a remis les rapports incriminants aux autorités boursières.
M.Ghosn, qui nie toute malversation financière, reste PDG du constructeur automobile français Renault, mais a été démis de ses fonctions de président des conseils d'administration de Nissan et Mitsubishi Motors.