Lors d'une prise de parole retransmise en direct via Periscope, Nicolas Maduro a affirmé que la récente attaque ayant pour objectif de perturber le réseau d'alimentation électrique du Venezuela avait été dirigée depuis deux villes américaines, à savoir de Houston (Texas) et de Chicago (Illinois).
«La cyberattaque contre le réseau d'alimentation électrique du Venezuela constitue un acte terroriste perpétré par le gouvernement des États-Unis contre le peuple vénézuélien. Or, le peuple vénézuélien est sorti vainqueur de cette attaque terroriste de l'administration de Donald Trump et maintenant, nous sommes prêts à aller de l'avant», a-t-il fustigé.
D'après le Président vénézuélien, c'est le conseiller du Président américain sur la sécurité nationale John Bolton en personne qui est derrière l'attaque.«C'était la plus grande cyberattaque jamais survenue sur la planète Terre», a-t-il tenu à souligner.
Le Président a également indiqué que les autorités vénézuéliennes comptaient désormais mettre en place un commandement militaire en vue de protéger tous les sites d'importance stratégique. Le commandement, a-t-il poursuivi, comprendra quatre départements chargés de superviser le fonctionnement de ces sites et de les protéger contre d'éventuelles cyberattaques et sévices physiques.
Sur fond de pannes massives d'électricité survenues dans 21 des 23 États du Venezuela et à Caracas, le Président vénézuélien Nicolas Maduro a dénoncé le 8 mars une «guerre énergétique» lancée par son voisin nord-américain, et suspecte un sabotage de la principale centrale vénézuélienne.
En cliquant sur "Publier", vous acceptez que les données personnelles de votre compte Facebook soient utilisées pour vous donner la possibilité de commenter les contenus publiés sur notre site à partir de votre compte. Le processus de traitement des données personnelles est décrit en détail dans la Politique de confidentialité.
Vous pourrez revenir sur votre choix et retirer votre consentement en effaçant tous vos commentaires.
Tous les commentaires
Afficher les nouveaux commentaires (0)
en réponse à(Afficher le commentaireCacher le commentaire)