L’achat par la Turquie de S-400 est une «décision nationale», selon le SG de l’Otan

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L’acquisition par la Turquie de nouveaux systèmes de défense aérienne russes S-400 Triumph est une «décision nationale», qui constitue cependant un sujet de désaccord au sein de l’Alliance de l’Atlantique Nord, a indiqué le secrétaire général de l'Otan.

La décision de la Turquie d'acheter des systèmes de défense aérienne russes S-400 est une «décision nationale», a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, lors de la réunion ministérielle de l'Alliance tenue le 4 avril à Washington, à l'occasion du 70e anniversaire de ce bloc militaire intergouvernemental.

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Ankara: la livraison des S-400 à la Turquie est une «question réglée»
M. Stoltenberg a néanmoins reconnu qu'il s'agissait «d'un sujet de grand désaccord entre les alliés de l'Otan».

Lors d'une conférence de presse donnée jeudi, il a déclaré qu'il espérait qu'une solution serait trouvée entre les États-Unis et la Turquie. Le problème des S-400 Triumph n'a pas été à l'ordre du jour de la réunion ministérielle à Washington, a-t-il précisé.

«Je me félicite (…) du dialogue qui est en cours entre les États-Unis et la Turquie sur la livraison de systèmes Patriot à la Turquie, mais aussi du dialogue en cours entre la Turquie, l'Italie et la France sur la possibilité de livraison de systèmes italiens [de défense antimissile] SAMP / T», a ajouté M. Stoltenberg.

«L'Otan fournit un soutien [militaire] à la Turquie», a-t-il en outre déclaré. Un tel soutien comprend des capacités de défense antimissile et antiaérienne, selon lui.

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Pour Mike Pence, Ankara doit choisir entre les S-400 russes et sa place dans l'Otan
Le vice-Président américain Mike Pence s'en est pris, de son côté, à l'intention d'Ankara de se procurer des S-400, laquelle mettrait en danger l'unité et la sécurité de l'Otan. Pour cette raison, Ankara doit choisir entre rester membre de l'Alliance et acquérir des systèmes de défense aérienne russes. «Si la Turquie achète les S-400, elle risque d'être expulsée du programme commun des F-35, ce qui nuira non seulement à la capacité de défense de la Turquie, mais pourrait paralyser de nombreux fabricants turcs de composants impliqués dans ce programme», a-t-il encore indiqué.

Signé fin 2017, le contrat russo-turc sur les S-400 prévoit la livraison de ces systèmes pour juillet 2019. Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a récemment annoncé que la Turquie commencerait à déployer les S-400 sur son territoire en octobre 2019.

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