Trump entre «J’aime WikiLeaks» et «Je n’y connais rien»

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Suite à l’arrestation du fondateur de WikiLeaks Julian Assange, Donald Trump, qui avait tant loué ce site pendant sa campagne électorale de 2016 concernant la publication des e-mails d’Hillary Clinton, a maintenant pris ses distances, déclarant n’y rien savoir.

Donald Trump a tenté de s'éloigner de la controverse suscitée par l'arrestation au Royaume-Uni du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.

«Je ne connais rien à WikiLeaks. Ce n'est pas mon truc…», a-t-il déclaré aux journalistes présents à la Maison-Blanche lorsque ceux-ci lui ont demandé s'il aimait toujours le site.

Tout en admettant qu'il «voyait ce qui s'était passé avec Assange», il a néanmoins signalé que la position de Washington à l'égard du fondateur de WikiLeaks était du ressort du procureur général William Barr.

Selon The Hill, Julian Assange pourrait être extradé du Royaume-Uni afin de faire face à une accusation de piratage informatique aux États-Unis, même si Londres a assuré par écrit à l'Équateur qu'elle ne procéderait pas à cette mesure.

De nombreux médias et utilisateurs de réseaux sociaux ont immédiatement accusé le Président américain de se contredire à cause des nombreuses louanges qu'il avait adressées à WikiLeaks lors de la campagne présidentielle de 2016, en lien avec la publication par le site des e-mails de sa rivale Hillary Clinton.

«J'aime WikiLeaks», avait-il déclaré lors d'un rassemblement en octobre 2016, en Pennsylvanie.

«En sortant de l'avion, ils venaient d'annoncer la publication de nouveaux WikiLeaks, et je voulais rester ici, mais je ne voulais pas vous faire attendre», avait-il déclaré plus tard, en novembre. «Les gars! J'adore lire ces WikiLeaks».

NBC News a calculé que, rien qu'en octobre 2016, Donald Trump avait mentionné WikiLeaks 145 fois.

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Lanceur d'alerte et fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange a été arrêté jeudi 11 avril par la police britannique à l'ambassade d'Équateur à Londres. Il a été livré dans la journée à la Cour des magistrats de Westminster.

S'il est extradé vers les États-Unis, Julian Assange pourrait être condamné à la peine de mort pour la publication de documents secrets, estiment certains experts. Toutefois, selon le ministère de la Justice des États-Unis, il n'encourt que jusqu'à 5 ans de prison.

Le Président équatorien, Lenin Moreno, a déclaré que Londres lui avait garanti qu'il ne serait pas extradé vers les États-Unis où il pourrait être exposé à la torture, voire même être condamné à la peine capitale.

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