Le correspondant de Sputnik Mohammad El-Fatih a reçu plusieurs coups de matraque sur la tête et sur le dos lors de son reportage dans les rues de Khartoum, capitale du Soudan où un coup d'État a eu lieu en avril.
Selon le correspondant, la police militaire l'a attaqué lorsqu'il faisait un reportage en direct sur la situation à Khartoum sur fond de nettoyage des rues de barricades et de barrages sur le pont Mac Nimr, enjambant le Nil Bleu.«Ce mercredi, au cours de mon reportage dans les rues de Khartoum, la police militaire des forces d'appui opérationnel m'a donné des coups de matraque sur la tête et le corps au centre du pont Mac Nimir. Les forces d'appui opérationnel étaient en train de démanteler des barricades et des barrages sur le pont Mac Nimir.»
Un soldat a attrapé son portable, l'a jeté par terre et l'a brisé, a-t-il poursuivi. «Un autre groupe composé de cinq militaires m'a matraqué, bien que je lui aie dit que j'étais journaliste et que je faisais un reportage demandé par ma rédaction», a ajouté le correspondant.
L'agence d'information internationale Rossiya Segodnya a lancé un appel aux autorités du Soudan pour réaliser une enquête approfondie sur cet incident.
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