L’UE est un «monstre» qu’il faut «combattre de l’intérieur»: le chef des eurosceptiques néerlandais sur un «Nexit»

© Sputnik . Julien Mattia / Accéder à la base multimédiaUn drapeau de l'UE brûlé
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Geert Wilders, le chef de file du Parti pour la liberté néerlandais, lequel est pour la sortie du pays de l’Union européenne, estime dans une interview accordée au journal russe Vestifinance que cette organisation est un monstre et qu’il faut le combattre de l’intérieur. Les électeurs néerlandais sont appelés à s’exprimer ce 23 mai.

L’Union européenne est un monstre qu’il faut combattre de l’intérieur, a déclaré à Vestifinance Geert Wilders, le leader du Parti pour la liberté (PVV) qui se prononce pour le Nexit, c’est à dire le départ des Pays-Bas de l’UE.

Dans une interview accordée au journal russe Vestifinance à une semaine du vote européen aux Pays-Bas le 23 mai, il précise cependant qu’au début, dans les années 1950, ce n’était pas un monstre mais une association économique.

«Depuis cette union s’est transformée en une union politique qui a modifié l’ensemble de la structure européenne. L’UE a retiré les souverainetés nationales et les droits souverains aux États pour les confier à Bruxelles. C’est pourquoi aux yeux de nombreuses personnes l’UE est juste un monstre qui cherche à définir où sont prises les décisions majeures: dans les capitales nationales ou quelque part ailleurs», a affirmé M. Wilders.

Selon lui, l’UE draine l’argent des pays membres et définit leur politique budgétaire et d’immigration.

«Les choses sont telles, comme si la souveraineté nationale n’existait plus. Pour vaincre ce monstre, nous devons pénétrer à l’intérieur de celui-ci et le combattre de l’intérieur», estime-t-il.

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Il a précisé que son parti, le PVV, se prononçait pour la sortie des Pays-Bas de l’UE, donc pour un Nexit, déplorant que son parti ne dispose pas de la majorité parlementaire et de celle de l’électorat pour le faire.

De plus, selon lui, les gens ont peur suite au Brexit.

«J’estime que la non-adhésion à l’UE est une politique juste pour rendre les pays du continent européen plus forts et peut-être même plus riches. Je cite toujours comme exemple la Suisse et la Norvège. Ce sont des pays assez aisés qui sont eux-mêmes responsables pour la prise de décision. Je crois qu’il faut les prendre en exemple. Il faut rester au centre de l’Europe, mais en dehors des limites de l’Union européenne», a déclaré Geert Wilders, ajoutant que, ne disposant pas de la majorité, son parti devait œuvrer pour obtenir la diminution du rôle de l’UE dans le processus de prise de décision et restituer aux capitales le contrôle de la politique budgétaire et d’immigration.

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