Un porte-avions US et un B-52 mènent «une frappe simulée» à proximité de l’Iran

© AP Photo / Hassan AmmarUSS Abraham Lincoln
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L’US Air Force a annoncé avoir mené des exercices conjoints, entre le porte-avions USS Abraham Lincoln et plusieurs avions dont un B-52 près de la frontière maritime de l’Iran. Cette déclaration survient sur fond de tensions entre Washington et Téhéran.

Le porte-avions USS Abraham Lincoln, plusieurs chasseurs et hélicoptères et un bombardier nucléaire à long rayon d’action B-52H ont mené des exercices conjoints en mer d'Oman, non loin de la frontière avec l’Iran, a annoncé ce dimanche 2 juin l'armée de l'air américaine.

«Un B-52H Stratofortress affecté au 20e escadron expéditionnaire de bombardiers et faisant partie de la force opérationnelle de bombardiers de l’US Central Command, ainsi que l’escadre aérienne embarquée affectée au porte-avions USS Abraham Lincoln a mené des opérations conjointes dans la zone de responsabilité du Central Command», a indiqué la porte-parole de l’US Air Force, Jessica Paulauskas, dans un communiqué.

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Selon l’USAF, le porte-avions et ses avions embarqués F/A-18 Super Hornet, les hélicoptères MH-60 Seahawk et E-2D Growler, ainsi que le B-52 ont simulé des frappes aériennes. Les hélicoptères MH-60R Seahawk, ainsi que le B-52H, ont mené des exercices de coordination des frappes et de reconnaissance.

Les tensions entre les États-Unis et l’Iran se sont exacerbées lorsque Washington a annoncé le déploiement dans le Golfe du porte-avions USS Abraham Lincoln et de B-52, invoquant des «menaces» de la part de l'Iran. Ce dimanche 2 juin, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré que les États-Unis seraient prêts à dialoguer avec l'Iran lorsqu'il commencerait à se comporter «comme une nation normale».

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Plus tôt cette semaine, le Président iranien, Hassan Rohani, avait déclaré que Téhéran était disposé à engager un dialogue avec les États-Unis si Washington lui montrait du respect et respectait les règles internationales.

Les relations américano-iraniennes se détériorent depuis mai 2018, lorsque les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l'accord sur le nucléaire iranien et ont infligé à Téhéran une série de sanctions.

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