Trump n’exclut pas une action militaire contre l’Iran

© Sputnik . Vladimir Astapkovich / Accéder à la base multimédiaUS President Donald Trump before the start of the G20 summit in Buenos Aires (File photo).
US President Donald Trump before the start of the G20 summit in Buenos Aires (File photo). - Sputnik Afrique
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Donald Trump a confié dans un entretien sur ITV qu'il y avait «toujours une chance» pour que les États-Unis s’engagent dans une action militaire contre l'Iran, mais qu’il préférait toutefois mener des négociations avec le Président Hassan Rohani.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision britannique ITV, le Président américain est revenu sur une éventuelle confrontation militaire avec l’Iran, compte tenu de la situation tendue dans la région.

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«Il y a toujours une chance [d’une action militaire contre l’Iran, ndlr]. Est-ce que je le veux? Non, je ne préférerais pas. Mais il y a toujours une chance», a-t-il souligné, ajoutant que les négociations avec le Président iranien étaient privilégiées.

Donald Trump s’est également souvenu du début de sa présidence et des relations américano-iraniennes que son prédécesseur lui avait laissé. «L'Iran était un pays extrêmement hostile lorsque je suis entré en fonction ... C'était un pays terroriste, le numéro un à l’échelle mondiale, et il l’est probablement encore aujourd'hui».

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Les dirigeants de ces deux nations se sont lancés à plusieurs reprises piques et insultes depuis l'élection de Trump en 2016.

Les tensions sont montées d'un cran le 8 avril, quand les États-Unis ont placé les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne, sur leur liste noire des «organisations terroristes étrangères».

Téhéran a en retour déclaré considérer «le régime des États-Unis comme un État parrain du terrorisme» et les forces américaines déployées au Proche-Orient, dans la Corne de l'Afrique et en Asie centrale, comme des «groupes terroristes».

L'envoi d'un porte-avions américain et de bombardiers B-52 dans le Golfe ainsi que l'annonce du déploiement de 1.500 soldats américains supplémentaires au Proche-Orient en mai ont fait craindre un embrasement de la région.

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