Israël sera détruit en une demi-heure si les USA attaquent l'Iran, selon un parlementaire iranien

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Si les États-Unis attaquent l'Iran, Israël sera détruit en 30 minutes, a affirmé Mojtaba Zonnour, président du comité nucléaire du parlement iranien, à la chaîne d'information Al-Alam.

Israël sera anéanti en une demi-heure si les États-Unis attaquent l'Iran, a déclaré ce lundi 1er juillet Mojtaba Zonnour, président du comité nucléaire du parlement iranien, dans une interview à la chaîne d'information iranienne Al-Alam.

«Si les États-Unis nous attaquent, il ne restera plus qu'une demi-heure de vie pour Israël», a indiqué Mojtaba Zonnour cité par l’agence Mehr.

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D'après Mehr, M.Zonnour a qualifié de «bluff politique» la déclaration du Président Trump qui avait affirmé sur Twitter le 21 juin avoir suspendu les frappes prévues contre trois cibles en Iran 10 minutes avant l’heure où elles auraient dû avoir lieu.

«S’ils [les Américains, ndlr] croyaient que leur attaque réussirait, ils ne l’auraient pas annulée», a-t-il ajouté.

Le commandement central de l'US Air Force a annoncé vendredi 28 juin que les États-Unis avaient déployé pour la première fois leurs avions de chasse furtifs F-22 au Qatar afin de renforcer la protection des forces américaines sur fond de tensions avec l'Iran. L’armée américaine a publié sur son site des photos montrant plusieurs F-22 en train d’atterrir sur la base.

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Les tensions sont montées d’un cran entre Washington et Téhéran après la destruction par l’Iran d’un drone américain RQ-4A Global Hawk se trouvant, selon Téhéran, dans son espace aérien, ce que les États-Unis contestent. Le 24 juin, Donald Trump a annoncé avoir signé un décret instaurant de nouvelles sanctions «lourdes» à l’encontre de l’Iran et de son Guide suprême, Ali Khamenei. D’après le Président, ces mesures pourraient rester en vigueur «pendant des années».

Le Pentagone avait déjà envoyé mi-mai dans le Golfe un navire de guerre transportant des véhicules, notamment amphibies, et une batterie de missiles Patriot, s'ajoutant au déploiement dans la région d'un porte-avions dont la présence a été justifiée par des menaces d'attaques «imminentes» attribuées à l'Iran. Fin mai, les États-Unis avaient aussi annoncé le déploiement de 1.500 soldats supplémentaires au Moyen-Orient. Des appareils de reconnaissance et de surveillance et un escadron de 12 avions de chasse renforçaient le dispositif.

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