Selon Anthony Gurnee, patron de l'opérateur de cargos Ardmore Shipping, malgré la hausse du prix de l'assurance pour traverser le détroit d'Ormuz «les affaires continuent».
«Nous évaluons très sérieusement le niveau de la menace pour nos équipages et navires. Pour l'instant, les affaires suivent leur cours, mais le coût de l'assurance nécessaire pour franchir le détroit d'Ormuz a décuplé depuis deux mois suite aux attaques.»
Le 13 juin, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo avait accusé l'Iran d'avoir commis une attaque contre des pétroliers dans le détroit d'Ormuz en mai, ainsi que dans le golfe d'Oman en juin, sans avancer la moindre preuve pour confirmer ses allégations.
La situation s'est aggravée dans la région après la destruction d'un drone de reconnaissance américain le 20 juin, ainsi qu'après la prise du pétrolier Grace 1 contenant du pétrole iranien dans le détroit de Gibraltar par les forces spéciales britanniques ce 4 juillet.
Le 9 juillet s'est propagée la rumeur de l'arrestation d'un autre cargo transportant du pétrole iranien. L'ONG britannique Middle East Monitor, se référant à la revue qatarie Al-Araby Al-Jadeed dont le siège se trouve au Royaume-Uni, a annoncé qu'il y a dix jours les autorités égyptiennes auraient «interpellé un cargo ukrainien avec du pétrole iranien traversant le canal de Suez».
Le communiqué de l'ONG britannique au sujet de cet incident ne mentionne ni le nom du pétrolier ni aucun autre détail. Et on ne trouve aucune information concernant cet incident sur le site du média Al-Araby Al-Jadeed.
Étant donné que cet incident se serait produit il y a dix jours, c'est-à-dire avant la capture du pétrolier Grace 1 par les forces britanniques dans le Gibraltar, l'absence de cette information pourrait s'expliquer par le fait que l’Égypte et l'Iran ont cherché pendant tout ce temps à «s'entendre» entre eux sur le règlement de cet incident.
L'explication la plus probable semble plus prosaïque, selon le site d'information Vestifinance: l'ONG britannique aurait publié de fausses informations en prolongement médiatique des actions des autorités britanniques visant à faire pression sur l'Iran, quand, hormis la capture armée de pétroliers, les médias ont évoqué la «prise de nouveaux cargos avec du pétrole iranien».
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