Téhéran dénonce «le terrorisme économique» pratiqué par Washington à son encontre

© Sputnik . Andrei Stenin / Accéder à la base multimédiaTéhéran: célébrations de l'anniversaire de la révolution islamique, 2012
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Sur fond d’une nouvelle montée des tensions entre Washington et Téhéran, le chef de la diplomatie iranienne a accusé les États-Unis de pratiquer ce qu’il a qualifié de «terrorisme économique» afin de servir leurs intérêts politiques.

Le chef de la diplomatie iranienne, Javad Zarif, a qualifié de «terrorisme économique» les sanctions imposées par Washington à l’Iran, estimant que les restrictions suivaient des objectifs politiques.

«Le terrorisme est un recours à la violence et à l’intimidation à l’égard des civils dans la poursuite d’objectifs politiques», a-t-il déclaré sur son compte Twitter.

«Les États-Unis sont donc impliqués dans le terrorisme économique. On ne peut pas parler de "sanctions", car elles ne sont pas imposées pour faire respecter la loi. En réalité, ils enfreignent la loi», a poursuivi le ministre.

Tensions entre Washington et Téhéran

This handout photo received on July 19, 2019 courtesy of Nico Kemps shows the Stena Impero, a British-flagged tanker, off the coast of Amsterdam on December 26, 2018. - Sputnik Afrique
L'Iran se dit prêt à différents scénarios après la saisie du pétrolier britannique
Les tensions sont montées d'un cran entre Téhéran et Washington, après l'annonce en mai 2018 du retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien et du rétablissement de certaines sanctions.

L'Iran a annoncé début juillet avoir dépassé le seuil limite d'enrichissement d'uranium qui lui était imposé.

Un pétrolier iranien, le Grace 1, a par ailleurs été saisi le 4 juillet par les Royal Marines au large de Gibraltar. Londres a justifié son geste en affirmant que le bateau transportait du pétrole destiné à la Syrie, en violation de sanctions internationales, ce que Téhéran dément. Une quinzaine de jours plus tard, l’Iran a à son tour arraisonné le pétrolier britannique Stena Impero. Selon les autorités maritimes iraniennes, le pétrolier saisi «avait menacé la sécurité maritime» dans le détroit d'Ormuz, par où transite un cinquième de la consommation mondiale de pétrole.

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