Suite à l’arraisonnement du Stena Impero - un pétrolier suédois battant pavillon britannique - par l’Iran, l’administration Trump a proposé à plusieurs pays européens, ainsi qu’au Japon et à la Corée du Sud, de s’engager au sein d’une mission navale destinée à «combattre une agression iranienne». Or, Paris et Berlin ont opté en faveur d’une approche plus pondérée face à cette situation.
Bien que Mme Kramp-Karrenbauer n’exclue pas totalement l’idée d’une initiative européenne, le vice-chancelier Olaf Scholz souligne qu’un conflit militaire dans la région «serait la pire des choses».
Londres favorable à l’idée de Trump
Nouvellement nommé à la tête du Foreign Office, Dominic Raab a plaidé pour une coalition de pays «la plus large possible», qui ne pourrait, selon lui, fonctionner sans les États-Unis. Ce qui a ravivé les tensions entre les Européens au sujet de la stratégie à adopter face à l’Iran.
Lors d’une réunion des pays signataires de l’accord nucléaire le 28 juillet à Vienne, la France, l’Allemagne et l’UE ont prôné la relance d’une action diplomatique alors que le commerce entre l’Iran et l’UE s’était contracté de 69% au premier trimestre 2019 par rapport à 2018.Selon une source diplomatique citée par Le Monde, les Européens souhaitent convaincre les dirigeants iraniens «que les menaces américaines peuvent être réduites» et que le plan d’action global (JCPoA) est bel et bien un moyen d’assurer la sécurité de leur pays.
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