Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, compte présenter sa démission sur fond de manifestations - images

© REUTERS / MOHAMED AZAKIRUne manifestation au Liban
Une manifestation au Liban  - Sputnik Afrique
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Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a pris la décision de démissionner sur fond de manifestations antigouvernementales qui ont fait des blessés parmi les manifestants et les journalistes, a indiqué un correspondant de Sputnik.

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé qu’il allait voir le Président pour présenter la démission du cabinet des ministres.

Je compte sur le palais [présidentiel, ndlr] Baabda pour présenter la démission du gouvernement en réponse aux nombreux Libanais descendus dans la rue, a-t-il indiqué.

Selon Reuters, Saad Hariri s’est dit être «dans une impasse» et a appelé les Libanais à «préserver la paix civile» au cours d'une brève allocution.

Des dizaines de personnes armées de bâtons ont attaqué des manifestants pacifiques dans le centre de Beyrouth. Il y a des manifestants et des journalistes parmi les blessés, a indiqué un correspondant de Sputnik. À l’heure actuelle, cinq personnes ont été blessées. Les manifestants aident les médecins à évacuer les blessés. 

Les services de sécurité et l’armée ont transféré des forces supplémentaires pour rétablir l’ordre après les troubles lancés par des inconnus, a-t-il ajouté.

Une puissante contestation populaire se manifeste au Liban où la population, excédée par le coût de la vie, réclamait la démission du gouvernement depuis le 17 octobre.

Déclaration de la France

Le Liban «traverse une crise très grave depuis une quinzaine de jours, avec des mobilisations massives de la population, des incidents, des tensions, une crise de confiance», a déclaré, cité par l'AFP, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

«Dans cette situation, la France appelle les responsables libanais à tout faire pour garantir la stabilité des institutions et l'unité du Liban», a-t-il souligné s'adressant à l'Assemblée nationale, estimant que la démission de Saad Hariri rendait «la crise encore plus grave».

«La condition de la stabilité est la volonté d'écouter la voix et la revendication de la population», a-t-il encore ajouté.

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