L’Australienne Tammi Jonas, végétarienne pendant une décennie, avait pris la décision de renoncer à la viande à l’âge de 19 ans. Elle a pourtant radicalement changé de mode de vie et a ouvert une boucherie dans sa propre ferme, relate 10 Daily.
Végétarienne sous l’effet d’un livre
Le livre du philosophe australien Peter Singer «La libération animale» paru dans les années 1970 l’a tellement impressionné qu’elle est aussitôt devenue végétarienne.
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— Uncommon (@UncommonShow) September 1, 2018
It's with Tammi Jonas (@tammois) of @jonaifarms - you'll enjoy it if you appreciate food, ethical livestock production and agriculture 🐖
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«Ma réponse immédiate a été: je ne veux pas participer au traitement tellement cruel des animaux et la seule façon de le faire est d'arrêter de manger de la viande», a raconté Tammi.
Près de dix ans de végétarisme ont suivi, pendant lesquels elle a eu deux grossesses sans problèmes de carence ni de santé.
Un hamburger règle le problème
Mais lorsqu’elle a atteint la trentaine et qu’elle est tombée enceinte de son troisième enfant, elle est devenue extrêmement anémique. Elle a eu beau prendre divers suppléments et consommer de nombreux aliments riches en fer, son corps avait tout simplement besoin de plus de nourriture.Elle a décidé qu’un hamburger pourrait régler le problème. Pendant sa grossesse, elle a mangé de la viande rouge, du bœuf ou de l’agneau, une fois par semaine. Quelques années plus tard, elle a renoué avec le porc et la volaille.
«Je n'ai jamais pensé qu'il était immoral de prendre la vie d'un animal pour se nourrir… Mais je pensais qu'il était immoral de traiter les animaux cruellement, de ne pas les laisser sortir et respirer de l'air frais, de les laisser confinés dans des hangars», a-t-elle confié au média.
Une ex-végétarienne qui sait dépecer les animaux
En fin de compte, Tammi et son époux ont acquis une ferme où ils élèvent «éthiquement» des porcs. Plus encore, elle a appris à dépecer les animaux et est devenue boucher.
À l’heure actuelle, Tammi s’occupe de sa ferme, apprend à traiter les animaux de manière délicate et prospère dans son nouveau métier.
L’Australienne a un site Internet sur lequel elle parle de l’éthique alimentaire. Elle a également un compte Instagram sur lequel elle partage des images de paysages uniques, mais aussi celles de steaks succulents.
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