Le directeur général de Boeing, Dennis Muilenburg, entendu par les sénateurs américains du Comité du commerce, a été vertement critiqué pour l’incapacité de l’avionneur à assurer la sécurité des vols de Boeing 737 MAX.
Ces vols ont été suspendus dans le monde entier en mars 2019 suite à deux accidents en cinq mois qui ont fait 346 morts en Indonésie et en Éthiopie.
Audiences au Sénat
Mardi 29 octobre, Dennis Muilenburg s’est expliqué devant le comité sénatorial sur les récentes catastrophes aériennes ayant touché le modèle 737 MAX.
Pendant les audiences, le sénateur démocrate du Connecticut Richard Blumenthal a proposé au directeur de Boeing de regarder les photos apportées par les parents des victimes.
.@SenBlumenthal: "These loved ones lost lives because of an accident that was not only preventable…but was the result of a pattern of deliberate concealment…They were in flying coffins as a result of Boeing deciding that it was going to conceal MCAS from the pilots." pic.twitter.com/bCcz1la0AF
— CSPAN (@cspan) October 29, 2019
Des crashs résultant d’une «dissimulation délibérée»
Selon M. Blumenthal, ces gens «ont perdu la vie à cause d’un accident qui était non seulement évitable…, mais qui résultait d’un schéma de dissimulation délibérée».
«Ils étaient dans des cercueils volants parce que Boeing avait décidé qu’il allait dissimuler le MCAS aux pilotes», a-t-il affirmé.La crise du 737 MAX a rebondi le 18 octobre, alors que le régulateur de l'aérien américain a accusé Boeing de lui avoir caché des documents importants, notamment un échange entre employés révélant que le système automatique MCAS, qui devait empêcher l'avion de partir en piqué, le rendait difficile à piloter en simulateur.
346 morts en résultent
Le MCAS a depuis été mis en cause dans l'accident d'un 737 MAX d'Ethiopian Airlines, qui s'est écrasé le 10 mars au sud-est d'Addis Abeba quelques minutes après son décollage, provoquant la mort des 157 personnes, sans omettre le crash du 29 octobre 2018 d'un 737 MAX de Lion Air ayant fait 189 morts.
Le 737 MAX, qui avait été homologué et autorisé à voler en mai 2017 par la FAA, a depuis été cloué au sol à travers le monde et des incertitudes entourent son retour en service.
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