Morales annonce qu'un mandat d'arrêt a été émis contre lui

© REUTERS / Carlos Garcia RawlinsEvo Morales, presidente de Bolivia
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L'ex-Président bolivien Evo Morales, qui a démissionné dimanche 10 novembre au terme de trois semaines de protestations contre sa réélection, a annoncé qu'un mandat d'arrêt «illégal» avait été émis contre lui.

«Je dénonce devant le monde et le peuple bolivien qu'un officier de police a annoncé publiquement qu'il a reçu instruction d'exécuter un mandat d'arrêt illégal émis contre ma personne», a écrit l'ancien dirigeant sur Twitter.

«De la même manière, des groupes violents ont attaqué mon domicile. Les putschistes détruisent l'État de droit», a ajouté Evo Morales.

Le commandant de la police, Vladimir Yuri Calderon, a démenti l'existence d'un tel mandat d'arrêt à la télévision locale Unitel.

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«Je veux faire savoir à la population bolivienne qu'il n'y a pas de mandat d'arrêt contre des fonctionnaires de l'État comme Evo Morales et les ministres de son cabinet», a déclaré M. Calderon à la télévision.

Mais l'un des principaux opposants à Evo Morales, Luis Fernando Camacho, qui a joué un rôle clé dans le mouvement qui a conduit à sa démission, a confirmé l'existence d'un mandat d'arrêt contre lui.

«Confirmé!! Ordre d'arrestation pour Evo Morales!! La police et les militaires le recherchent dans le Chaparé», a écrit M. Camacho sur Twitter. Le Chaparé est une province du département de Cochabamba, dans le centre de la Bolivie.

«Les militaires lui ont pris l'avion présidentiel et il est caché dans le Chaparé, ils vont le chercher! JUSTICE!», a ajouté M. Camacho, cité par l'AFP.

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Au pouvoir depuis 2006, Evo Morales a annoncé le 10 novembre sa démission après avoir perdu le soutien de l'armée et de la police. Il a fait cette annonce depuis son fief politique dans le Chaparé.

Le scrutin du 20 octobre avait abouti à la réélection de M. Morales pour un quatrième mandat allant jusqu'en 2025, une option pourtant rejetée par la population lors d'un référendum en février 2016.

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