Compte tenu des récents propos d’Emmanuel Macron sur la «mort cérébrale» de l’Otan, qui ont engendré une vague de réactions et critiques, le Président français et son homologue états-unien ont eu une conversation téléphonique ce dimanche 17 novembre, a annoncé l’adjoint du porte-parole de la Maison Blanche Judd Deere, sur son compte Twitter.
Les Présidents ont discuté de l’Iran, de la Syrie et de leur coopération concernant l’agenda international en lien avec ces deux pays. Ils ont également fait le point sur la prochaine réunion des chefs de l’Otan qui aura lieu les 3 et 4 décembre à Londres.
Today, @POTUS @realDonaldTrump spoke with President @EmmanuelMacron of France. The two leaders discussed next steps on Iran and Syria, as well as the upcoming @NATO Leaders Meeting in London.
— Judd Deere (@JuddPDeere45) November 18, 2019
«Aujourd’hui, Donald Trump a parlé avec le Président français Emmanuel Macron. Les deux dirigeants ont discuté des prochaines étapes concernant l’Iran et la Syrie, ainsi que prochaine la réunion des chefs de l’Otan qui se tiendra à Londres», a-t-il ainsi tweeté.
La réaction de Trump sur les propos de Macron sur l’Otan
Auparavant, Donald Trump n’avait pas manqué de faire à son tour état de sa déception face aux propos d’Emmanuel Macron concerne l’Alliance, en soulignant lors d’une rencontre avec le Président turc aux États-Unis, qu’il avait été «très déçu par les déclarations de la France sur les engagements vis-à-vis de l'Otan».
«Je pense que cela a beaucoup irrité le Président [M.Erdogan, ndlr] et je ne pense pas qu'il en a été très content et d'autres personnes pensent la même chose», a-t-il alors remarqué, sans plus de précision.
Emmanuel Macron se prononce sur l’Otan et fait réagir
Peu avant, le Président français avait effectivement évoqué «la mort cérébrale» de l’Alliance atlantique dans un entretien accordé à l'hebdomadaire The Economist et publié le 7 novembre. Il a justifié ses propos par le désengagement américain vis-à-vis de ses alliés de l'Otan et le comportement de la Turquie.
Plus tard, après que plusieurs hommes politiques ont réagi à cette saillie, la ministre française des Armées, Florence Parly, avait expliqué que ces paroles signifiaient que «nul ne peut ignorer la crise que traverse l’organisation».