Le financement de l’Otan connaîtra des changements suite à la décision des États-Unis de réduire leurs dépenses et à l’augmentation des parts des autres pays, relate CNN en se référant à l’Otan et à la Maison-Blanche.
«Tous les alliés se sont mis d’accord sur une nouvelle formule de partage des coûts. Selon la nouvelle formule, les coûts attribués à la plupart des alliés européens et au Canada augmenteront, tandis que la part des États-Unis diminuera. C'est une démonstration importante de l'engagement des alliés envers l'Alliance et du partage plus équitable du fardeau», a déclaré un responsable de l'Otan à CNN.Avant, la part du financement direct des États-Unis était d'environ 22%, ce qui couvrait les coûts du siège de l’Alliance, ses investissements dans la sécurité et certaines opérations militaires conjointes des pays-membres.
Désormais, la Maison-Blanche prévoit de réduire sa part à environ 16%, ce qui sera presque équivalent à celle de l’Allemagne (14,8%).
Un interlocuteur de la chaîne au département américain de la Défense a indiqué que les moyens économisés grâce à cette réduction seront dépensés pour financer d’autres opérations militaires, ainsi que pour assurer la sécurité en Europe, notamment les programmes en Géorgie et en Ukraine.
Les alliés se sont mis d’accord sur le financement de l’Otan cette semaine, à l’approche de la réunion de l’Alliance au Royaume-Uni les 3 et 4 décembre.
Une victoire symbolique
En outre, CNN souligne que cette décision, qualifiée de victoire de Trump, ce dernier ayant soulevé à plusieurs reprises le problème des disparités de financement de l’Otan, était plutôt une victoire symbolique car les dépenses de l’Otan s’élèvent seulement à 2,5 milliards de dollars.
Dépenses militaires des pays membres
Le Président américain avait auparavant pressé ses alliés à se fixer un nouvel objectif de dépenses militaires à 4% de leur PIB.
À l'été 2018, Donald Trump avait rappelé aux Européens qu’ils devaient contribuer à leur défense à hauteur de 2% de leur PIB lors d'une rencontre à Bruxelles.
L'Allemagne est la cible du Président américain depuis 2018. Il reproche notamment à Berlin d’avoir entériné un budget militaire de 1,5% de son PIB
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