Sommet Normandie: Poutine et Macron suggèrent à Zelensky de se retourner pour une photo commune - vidéos

Lors du sommet Normandie à Paris, les Présidents Macron et Poutine ont rappelé à Volodymyr Zelensky qu’il fallait se retourner pour une photo commune. Avant cette scène, M.Macron a empêché à M.Zelensky, désorienté, de prendre la place de M.Poutine à la table ronde.

Les Présidents Macron et Poutine ont suggéré à leur homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de se retourner pour que les journalistes les photographient ensemble pendant la rencontre quadripartite au format Normandie qui se déroule ce lundi 9 décembre à Paris.

Emmanuel Macron a montré de la main à M.Zelensky que les journalistes se trouvaient derrière lui. Le dirigeant ukrainien n'a pas immédiatement compris ce que son hôte français attendait de lui. Le Président russe l'a alors invité à regarder les journalistes et M.Zelensky a souri aux reporters.

Au début de la réunion, M.Zelensky, qui avait l’air plutôt désorienté, a failli prendre la place de Vladimir Poutine à la table ronde installée dans le salon Murat et Emmanuel Macron l’a aidé à retrouver son siège.

Les chefs d’État français, ukrainien, russe et la chancelière allemande se sont réunis lundi 9 décembre au palais de l’Élysée pour une rencontre au format Normandie sur l’Ukraine et une série d’entretiens bilatéraux, dont la première rencontre officielle entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.

Première rencontre bilatérale Poutine-Zelensky

Les deux chefs d’État se sont pour la première fois serré la main au début du sommet quadripartite qui a précédé leur première rencontre bilatérale.

Les entretiens russo-ukrainiens ont duré une heure et 20 minutes, dont une dizaine de minutes du tête-à-tête entre M.Poutine et Zelensky. 

MM. Poutine et Zelensky se sont déjà quatre fois entretenus par téléphone en juillet, août, septembre et novembre.

Selon le service de presse du Kremlin, leur plus récente conversation a porté sur les préparatifs au sommet de Paris, mais aussi sur la remise de trois navires de guerre ukrainiens arraisonnés par Moscou pour leur participation à la provocation de Kiev dans le détroit de Kertch en novembre 2018, ainsi que sur le transit de gaz russe via l’Ukraine.