«S'il dit 52, on dit 300»: l’Iran avertit qu’il répondra par des frappes sur des sites militaires américains

© AP Photo / Mohammad Hossein ThaghiLe cortège funéraire de Qassem Soleimani
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En réponse à un avertissement de Donald Trump qui a promis de frapper 52 sites iraniens, si la République islamique attaquait du personnel ou des objectifs américains, le conseiller militaire du guide suprême iranien a martelé que les Iraniens répondraient alors par une attaque contre 300 sites militaires américains, selon CNN.

Téhéran a promis de mener des attaques contre des installations militaires américaines en réponse au meurtre du général Qassem Soleimani, tué par une frappe aérienne américaine à Bagdad. Hossein Dehghan, le conseiller militaire du guide suprême iranien, Ali Khamenei, a promis, dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine CNN, de venger la mort du haut gradé.

«C'est les États-Unis qui ont commencé la guerre. Donc, ils devraient accepter des réactions appropriées à leurs actions. La seule chose qui peut mettre fin à cette période de guerre est pour les Américains de recevoir un coup qui est égal au coup qu'ils ont infligé. Après, ils ne devraient pas chercher un nouveau cycle», a précisé Hossein Dehghan.

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Selon le conseiller militaire d’Ali Khamenei, ce sont les forces armées iraniennes qui frapperont. Il a également répondu à la déclaration du Président des États-Unis, qui a menacé de frapper 52 sites en Iran.

«S'il dit 52, on dit 300, et on peut les atteindre. Aucun militaire américain, aucun centre politique américain, aucune base militaire américaine, aucun navire américain ne sera en sécurité. Il ne connaît pas le droit international. Il ne reconnaît pas les résolutions de l'Onu non plus. Fondamentalement, c’est un véritable gangster et un parieur», a martelé Hossein Dehghan en réponse à Donald Trump.

52 sites

M.Trump a averti samedi 4 janvier Téhéran que les États-Unis avaient identifié 52 sites en Iran et qu'ils les frapperaient «très rapidement et très durement» si la République islamique attaquait du personnel ou des objectifs américains.

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Selon lui, le chiffre 52 correspond au nombre d'Américains qui ont été retenus en otages pendant plus d'un an à partir de fin 1979 à l'ambassade des États-Unis à Téhéran.

Assassinat de Qassem Soleimani

Les tirs menés sur ordre de Donald Trump avaient pour cible un convoi qui circulait près du terminal de fret aérien et dans lequel se trouvaient le général Soleimani ainsi que des membres de la Mobilisation populaire (Hachd Al-Chaabi, MP), coalition de milices chiites irakiennes.

Trois jours de deuil national après la mort du général Soleimani ont été décrétés en Iran par le guide suprême, Ali Khamenei, qui a promis une terrible vengeance aux «criminels dont les mains ont été entachées de son sang et du sang d’autres martyrs».

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