En Iran, «un deuxième Vietnam» promis aux États-Unis

© REUTERS / WANA NEWS AGENCYIranian demonstrators chant slogans during a protest against the assassination of the Iranian Major-General Qassem Soleimani, head of the elite Quds Force, and Iraqi militia commander Abu Mahdi al-Muhandis, who were killed in an air strike at Baghdad airport, in front of United Nation office in Tehran, Iran January 3, 2020.
Iranian demonstrators chant slogans during a protest against the assassination of the Iranian Major-General Qassem Soleimani, head of the elite Quds Force, and Iraqi militia commander Abu Mahdi al-Muhandis, who were killed in an air strike at Baghdad airport, in front of United Nation office in Tehran, Iran January 3, 2020. - Sputnik Afrique
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Réagissant à la mort du général Soleimani, un des conseillers du guide suprême de l’Iran a menacé les États-Unis de les enliser dans «un deuxième Vietnam», s’ils n’abandonnaient pas la région, a-t-il déclaré, cité par la chaîne de télévision Al-Alam.

Les États-Unis le regretteront, si leurs troupes restent au Proche-Orient, a déclaré un des conseillers du guide suprême de l’Iran, Ali Akbar Velayati.

«En tuant Soleimani, les États-Unis ont commis une grande bêtise et maintenant Washington fera face à un second Vietnam», a-t-il précisé, cité par la chaîne de télévision iranienne Al-Alam.

Cette déclaration est survenue en marge de la cérémonie d’adieux à Qassem Soleimani, assassiné sur ordre de Donald Trump dans une frappe aérienne de l’armée américaine, la nuit du 2 au 3 janvier, près de l’aéroport international de Bagdad.

Échange de menaces

L’Iran avait affirmé qu’il se réservait le droit à l’autodéfense après la mort du général, tandis que le guide suprême, Ali Khamenei, a promis une terrible vengeance aux «criminels dont les mains ont été entachées de son sang et du sang d’autres martyrs». Puis est venu la menace de punir les États-Unis en frappant 35 cibles. Cependant, ces derniers ont répliqué qu’ils pourraient frapper 52 sites iraniens en cas d’attaque de la part de l’Iran.

Continuant l’échange de promesses de vengeances, la République islamique a averti qu’elle viserait alors 300 sites militaires américains si le dernier scénario annoncé par les États-Unis se réalisait, alors que le conseiller militaire du guide suprême de l’Iran, Hossein Dehghan, a souligné que c’étaient justement les États-Unis «qui ont commencé la guerre».

L’Irak vote le retrait des troupes de la coalition anti-Daech

La diplomatie irakienne ayant déclaré que l’opération américaine était une violation de la souveraineté du pays, les autorités ont lancé la procédure de retrait des forces étrangères -dont celles des États-Unis- après que le parlement du pays a réclamé l’expulsion des militaires étrangers.

Réagissant à cette décision, Donald Trump a déclaré que les troupes américaines ne quitteraient pas l’Irak tant que Bagdad n'aurait pas remboursé aux États-Unis «une base aérienne extraordinairement chère», promettant en outre des sanctions en cas de position hostile de Bagdad.

Le Pentagone a confirmé avoir tué Qassem Soleimani, commandant de la force Al-Qods, en le bombardant à Bagdad. Commentant sa mort, le Président américain a jugé qu’il «aurait dû être éliminé il y a plusieurs années».

Ce 6 janvier, plusieurs milliers de personnes se sont réunis à Téhéran pour rendre un dernier hommage au général.

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