Vingt personnes ont été blessées le 9 janvier dans le nord du Mali, dont 18 Casques bleus des Nations unies et deux civils, lors d'une attaque à la roquette contre une base militaire des forces de l’Onu ainsi que françaises et maliennes, a déclaré un porte-parole de l’Onu.
Six soldats de la paix ont été grièvement blessés lors de l'attaque de cette base située dans la ville de Tessalit, dans la région de Kidal. Un «bilan provisoire» fait état de 18 Casques bleus et de deux civils blessés, a déclaré à l'AFP Olivier Salgado, le porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Selon lui, il est difficile de savoir qui est responsable de cette frappe.
Le «supercamp» de Tessalit abrite un bataillon tchadien de l'Onu, des forces françaises de l'opération Barkhane et des militaires maliens. Les deux civils, maliens, ont été blessés dans la partie française du camp, selon le document interne de l'Onu.
La MINUSMA au Mali
Kidal est sous le contrôle des rebelles Touaregs depuis leur soulèvement en 2012. Des tensions éclatent régulièrement entre ces groupes armés et le gouvernement.
La mission de la MINUSMA compte plus de 13.000 soldats au Mali. Ils sont déployés pour endiguer la violence engendrée par divers groupes armés dans le nord et le centre du pays, y compris par des djihadistes liés à Al-Qaïda* et à Daech*.
L’armée française mène des missions dans toute la région du Sahel en Afrique de l’Ouest, où la violence djihadiste et ethnique s’aggrave.
*Organisation terroriste interdite en Russie