Rashad Alasaad, politique suédois originaire de Syrie, a confié avoir fait entrer clandestinement en Suède des personnes contre de l’argent. Il a été arrêté par la police.
Detta avslöjades av @expressen i början av oktober. Nu, mer än tre månader senare, gör polisen en husrannsakan. Vad är sannolikheten att de hittar något? - ”S-politikern Rashad Alasaad anhållen för människosmuggling” https://t.co/ZmOQRfk2lI
— TorstenAkesson 🇪🇺 (@TorstenAkesson) January 9, 2020
C’est une interview en caméra cachée avec Expressen réalisée cet automne qui a mis en évidence les activités parallèles de l’élu. Dans la séquence, il s’était vanté de l’avoir fait:
«Oui, j'ai fait sortir beaucoup de gens de leur pays. Ce n'est pas difficile du tout. Permettez-moi de vous dire pourquoi je le fais. Pour être honnête, la principale raison est l'argent. Je veux de l'argent», a-t-il déclaré.
”Rashad Alasaad, kommunpolitiker (S) i småländska Ljungby.
— Bengt Höjer (@BengtHojer) October 2, 2019
Och människosmugglare.
Han skryter om att han smugglat mängder av flyktingar till Sverige.
Jag gör det här för pengar, jag vill ha pengar, säger han i det smygfilmade samtalet”
Dagens sossar...🙄😱 https://t.co/xzW1vl8AOf
Cette séquence a permis de lancer une enquête. Selon le journal, il a publié des offres sur Facebook proposant de faire entrer des personnes depuis la Grèce en utilisant des passeports empruntés. Toujours selon la même source, le prix pour l’entrée d’un enfant était de 1.900 euros et de 2.860 pour un adulte.
Interpellation par une dizaine de policiers
Dix policiers ont procédé à l’interpellation à son domicile de cet élu de gauche qui a eu lieu le 9 janvier 2020. Le suspect a au départ nié les faits. Lors de l’interrogatoire il a confirmé être celui qui s’exprime dans l’interview, mais a continué à clamer son innocence.
Rashad Alasaad a dû quitter ses fonctions à la suite de la révélation de l’interview.