Le climatologue russe Alexandre Tchernokoulski a expliqué les éventuelles conséquences que pourraient avoir les incendies qui ravagent l’Australie depuis décembre 2019. Leur fumée a en effet recouvert tout le pays avant de se déplacer vers un autre hémisphère.
D’après le spécialiste russe, la fumée se dissipe mais très lentement et ses particules peuvent continuer à voyager.
Il affirme que le feu dégage beaucoup de carbone, ce qui contribue à l'effet de serre mais d’une manière insignifiante à l'échelle mondiale. Quant à la fumée, elle fait descendre la température.
Ce phénomène, poursuit le climatologue, peut être comparé au début de l'hiver nucléaire. Les incendies envoient un grand nombre de particules dans l'atmosphère, ce qui entraîne par la suite un refroidissement brutal des températures.
Selon le spécialiste, l’arrivée d’un hiver nucléaire global à la suite des incendies en Australie est peu probable, mais ce phénomène peut durer localement jusqu’à deux semaines.
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