Lors de consultations sur la situation en Syrie, la Turquie et la Russie ont réitéré leur intention de diminuer les tensions dans la zone de désescalade d’Idlib, selon un communiqué de la diplomatie russe.
Selon le communiqué, «les deux parties ont réaffirmé leur volonté de diminuer les tensions "sur le terrain" tout en continuant à lutter contre les terroristes, reconnus comme tels par le Conseil de sécurité de l'Onu, ainsi qu'à protéger les civils à l'intérieur et à l'extérieur de la zone de désescalade, et à apporter une aide humanitaire d'urgence à tous ceux qui en ont besoin».
Montée des tensions à Idlib
La situation dans la zone de désescalade d’Idlib s’est détériorée le 27 février après que des combattants du groupe Hayat Tahrir al-Cham (anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra) ont mené une attaque contre les positions des forces gouvernementales syriennes. Ces dernières ont répondu en tuant 33 soldats turcs qui se trouvaient parmi les terroristes.
Ankara a par la suite riposté en effectuant une frappe contre les militaires syriens. 200 cibles ont été neutralisées, selon lui. La Turquie a également demandé à l’Otan, dont elle est membre, d’organiser des consultations sur la situation en Syrie.
Le 28 février, le Président turc a eu une conversation téléphonique avec Vladimir Poutine. Plus tard dans la journée, le ministère turc de la Défense a déclaré qu’un autre soldat turc avait été tué et deux militaires blessés par des tirs d’artillerie syriens.
*Organisation terroriste interdite en Russie