Une deuxième vague du Covid-19 serait-elle aussi ravageuse? Un immunologue répond

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Alors que la pandémie du coronavirus ne cesse de se propager, faisant déjà plus de 160.000 morts dans le monde, un immunologue russe évoque la possibilité d’une nouvelle vague épidémique en raison de l’absence de vaccin préventif. Cependant, selon lui, celle-ci serait plus faible.

Une deuxième vague de l'épidémie d'infection au coronavirus est possible, mais elle devrait probablement être plus faible, a déclaré Sergueï Nedospassov, immunologue de l'Académie russe des sciences, dans une interview à Parlamentskaïa gazeta, la publication de l'Assemblée fédérale de Russie.

Sergueï Nedospassov a estimé que l'absence de vaccin servirait de terreau au début d’une deuxième vague de l'épidémie du Covid-19.

«S'il n'y a pas de vaccin préventif, la deuxième vague est alors possible. Mais celle-ci sera très probablement beaucoup plus faible», a-t-il expliqué.

L'immunologue a souligné qu'il n'était pas encore possible de prédire exactement quand cela se produirait. Selon lui, la difficulté de cette prédiction est liée aux spécificités du virus, des systèmes de santé et de la vie de chaque population.

La possibilité d'une résurgence du Covid-19 déjà évoquée

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Auparavant, Zhang Wenhong, qui est à la tête du groupe d’experts de Shanghai sur le Covid-19, avait déclaré que l'humanité ne serait pas en mesure de vaincre la pandémie de coronavirus cet été, car une nouvelle vague serait possible en novembre, a rapporté le Global Times.

Selon lui, grâce à l'expérience acquise au cours de la pandémie actuelle, notamment dans le domaine du diagnostic, la prochaine vague ne devrait pas être aussi grave. Cependant, il a affirmé que le contrôle de la situation épidémiologique dans le monde ne dépendrait pas de la Chine, des États-Unis ou de l'Europe, mais des pays qui sont les moins aptes à contrôler la situation face à l'épidémie.

Point sur la pandémie

À ce jour, la pandémie de coronavirus a déjà tué plus de 160.000 personnes dans le monde, dont les deux tiers environ en Europe, indique le bilan de l’Université de Johns-Hopkins. Au total, plus de 2.300.000 de personnes ont été contaminées par la maladie.

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