Les États-Unis accusent la Chine de vouloir pirater leurs données sur le Covid-19

S'abonner
Le FBI et le Département de la sécurité intérieure des États-Unis mettent en garde contre les tentatives des meilleurs hackers chinois de voler les résultats des recherches américaines en matière de vaccins et de traitements contre le coronavirus, selon le New York Times.

Le FBI et le Département de la sécurité intérieure américains soupçonnent des groupes de hackers chinois soutenus par l’État de tenter de pirater les renseignements relatifs à la politique nationale de santé et aux recherches menées aux États-Unis sur les vaccins et les traitements contre le Covid-19, rapporte le New York Times.

Changer les identifiants

Les autorités se proposent de publier dans les jours à venir un projet d'avertissement public indiquant que la Chine recherche «de précieuses données sur la propriété intellectuelle et la santé publique liées aux vaccins, aux traitements et aux tests par le biais de moyens illicites».

Donal Trump à la Maison-Blanche en janvier 2020. - Sputnik Afrique
La Chine communiste «infecte le monde»: Washington relance les hostilités contre Pékin
Les agences américaines de cybersécurité ont recommandé aux professionnels de santé et médicaux de changer tous leurs mots de passe en une chaîne de trois mots aléatoires.

Leurs responsables ont déclaré que l'alerte n'était pas déclenchée suite à un incident concret, mais plutôt en tant qu’avertissement, à la fois aux pirates informatiques et aux organisations ciblées, qui doivent mieux se défendre.

Les pires jours de l’ère anticommuniste

«La longue histoire des mauvais comportements de la Chine dans le cyberespace est bien documentée, donc cela ne devrait surprendre personne qu’elle s'en prenne aux organisations impliquées dans la réponse du pays à la pandémie de Covid-19», a déclaré Christopher Krebs, directeur de l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures.

Il a ajouté que l'agence «défendrait nos intérêts de manière agressive».

Le journal signale que dans ce contexte certains dirigeants universitaires et groupes d'étudiants comparent la paranoïa croissante avec ces soupçons susmentionnés aux pires jours de l'ère de l’anticommunisme aux États-Unis.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала