La diplomatie russe pointe du doigt «l'hypocrisie internationale» des États-Unis

© Sputnik . Ramil Sitdikov / Accéder à la base multimédiaLa porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova
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Tandis que son pays sombrait dans le chaos d’émeutes marquées par des violences policières contre les journalistes, le secrétaire d'État américain a préparé une réunion avec des survivants des violentes manifestations chinoises de 1989, ce qui témoigne d’une hypocrisie internationale des États-Unis, pour la porte-parole de la diplomatie russe.

Plus d'une centaine de journalistes américains et étrangers ont souffert des actions de la police lors de la couverture des émeutes aux États-Unis, a déclaré dans un post sur Facebook la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, dénonçant l’hypocrisie du pays.

En ajoutant une capture d’écran du calendrier du secrétaire d'État Mike Pompeo, Mme Zakharova a noté que le 2 juin, celui-ci a tenu une réunion avec des survivants des manifestations de la place Tian'anmen en 1989, tandis qu’un «massacre» se déroulait «par la fenêtre du bureau du Département d'État américain à Washington entre la police et les manifestants, lesquels ont quelque chose à dire de la survie sur les places».

«Mais personne n'a annulé cette hypocrisie internationale», a-t-elle souligné.

La porte-parole s’est demandé alors ce que Mike Pompeo pouvait dire sur les acquis états-uniens dans le domaine des droits de l’Homme.

«Il se vantera probablement d'une nouveauté en la matière: tirer sur les correspondants étrangers avec des balles en caoutchouc et les viser avec du gaz lacrymogène au visage. Il y a de quoi être fier: plus d'une centaine de journalistes américains et étrangers ont subi des violences policières», a écrit Mme Zakharova, se référant à une correspondante de Sputnik blessée pendant la couverture des émeutes.

Une journaliste de Sputnik blessée

Bien qu'elle ait présenté sa carte de presse à la police, une journaliste de Sputnik à Washington, Nicole Roussell, a été blessée par des balles en caoutchouc et des éclats de grenade alors qu’elle était présente, le 1er juin, à une manifestation pour George Floyd qui se déroulait près de la Maison-Blanche à Washington.

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Le ministère russe des Affaires étrangères a appelé les États-Unis à garantir que les journalistes ne soient pas victimes d'actions arbitraires des forces de l'ordre.

Moscou considère les mauvais traitements délibérément infligés à la journaliste de Sputnik par la police de Washington comme une action inamicale des États-Unis et comme une violation flagrante des normes juridiques internationales qui imposent d'assurer la sécurité des journalistes et de ne pas entraver leurs activités.

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a lancé des investigations concernant la journaliste.

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