Des radicaux stoppent un convoi de jeunes quittant Idlib pour passer des examens à l’université

© Sputnik . Basel ShartouhSur une route de Saraqeb, dans le gouvernorat d'Idlib en Syrie
Sur une route de Saraqeb, dans le gouvernorat d'Idlib en Syrie - Sputnik Afrique
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Plusieurs véhicules qui transportaient de jeunes Syriens quittant le gouvernorat d’Idlib pour s’inscrire dans une université ont été arrêtés par des radicaux, a fait savoir le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.

Un groupe de radicaux a bloqué un convoi automobile qui transportait des jeunes souhaitant entrer notamment à l’université et se dirigeant de la zone de désescalade d’Idlib en direction de Hama, une ville contrôlée par les autorités syriennes, a déclaré ce 17 juin le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, le contre-amiral Alexandre Chtcherbitski.

«Le 17 juin, une colonne avec des lycéens de la zone de désescalade d’Idlib devait arriver dans la ville de Hama via le poste de passage de Trumba. Mais à la périphérie sud de la localité de Naïrab, dans le gouvernorat d’Idlib, un groupe de terroristes de Hayat Tahrir al-Cham* [ex-Front al-Nosra*, ndlr] a bloqué le convoi de 17 minibus», a-t-il indiqué.

Il a précisé que certains jeunes accompagnés de leurs parents avaient tenté de poursuivre le chemin à pied vers le poste de passage de l’armée syrienne, mais avaient été arrêtés, menacés de devenir la cible de tirs.

Plus de 700 jeunes

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De nombreux jeunes postulants sont arrivés jusqu’ici à Alep, notamment par le poste de Trumba situé à deux kilomètres de Saraqeb.

«Deux postes, Alep et Trumba, sont ouverts pour le passage. Avec l’aide du Centre russe pour la réconciliation, plus de 700 jeunes postulants sont arrivés à ce jour à Alep depuis les régions d’Idlib qui ne se trouvent pas sous contrôle du gouvernement syrien», a noté Alexandre Chtcherbitski.

De nombreux jeunes Syriens viennent actuellement depuis des zones contrôlées par des groupes armés pour s’inscrire notamment à l’université d’Alep. Or, les groupes armés, qui contrôlent la plupart des territoires dans le gouvernorat syrien d’Idlib, interdisent aux jeunes de quitter ces zones même pour passer les examens d’admission.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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