Trump accuse Obama de «trahison» - vidéo

© AP Photo / Saul Loeb/Pool Donald Trump et Barack Obama
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Donald Trump a accusé son prédécesseur Barack Obama de «trahison», en rappelant dans une interview donnée sur CBN qu’en 2016, sa campagne électorale faisait objet d’espionnage. Sans toutefois apporter de preuves.

Dans une interview exclusive pour la chaîne de télévision CBN, Donald Trump a été interrogé concernant «Obama et la situation d’espionnage» qui visait la campagne électorale du milliardaire républicain en 2016. Le journaliste David Broody lui a demandé de nommer le «crime» dont il serait question. Le Président américain a ainsi accusé son prédécesseur de trahison.

«Trahison. C'est une trahison», a insisté M.Trump. «Écoutez, quand je l’ai révélé il y a longtemps, j'ai dit qu'ils espionnaient notre campagne. J'ai dit qu'ils avaient fait des enregistrements, et c'était entre guillemets, ce qui sous-entend une version moderne de l'enregistrement, c'est la même chose. Il s'avère que j'avais raison. Voyons ce qui leur arrive maintenant.»

Le chef de l’État n'a toutefois pas présenté de preuves pour appuyer son allégation en précisant qu'il s’éloignait de l’enquête du Département de la Justice des États-Unis pour que cela n’ait pas l’air «politique»

Des enquêtes sur la prétendue «ingérence russe»

Trump avait déclaré à plusieurs reprises que les agents du renseignement américain avaient espionné sa campagne en 2016. Dans les années 2016-2017, une enquête a eu lieu au Congrès américain concernant l'«ingérence russe» dans la présidentielle aux États-Unis, remportée par Donald Trump.

Une autre investigation a été menée pendant deux ans par le procureur spécial Robert Mueller. Au printemps 2019, cette dernière n’a établi aucune collusion entre Donald Trump et la Russie concernant les processus électoraux.

Donald Trump et la partie russe ont à plusieurs reprises démenti toutes les allégations selon lesquelles cette dernière aurait influencé la présidentielle. Le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, les a qualifiées d'«absolument infondées».

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