L’absence de base légale pour revendre aux États-Unis les systèmes de défense antiaérienne russes S-400 livrés à la Turquie a été pointée du doigt par Omer Celik, le porte-parole du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir).
Le porte-parole a tracé un parallèle avec la participation turque au programme de développement des avions de combat américains. La Turquie se voit comme un acheteur final:
«Quand un pays achète des avions de combat F-16, il ne les revend pas. Il n’y a pas non plus de fondement juridique pour la revente des S-400».
Selon lui, la mise en place des sanctions contre la Turquie est incorrecte. «Nous espérons que Washington apprécie notre souhait émis envers ses systèmes Patriot pour qu’ils fassent l’objet d’une discussion», a conclu Omer Celik.
Pierre d’achoppement
En avril dernier, le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, a déclaré que la décision d’acheter des systèmes russes avait résulté de l’échec des négociations avec les États-Unis, lesquelles avaient duré 10 ans.
Les relations entre Washington et Ankara se sont détériorées en raison de l’achat des systèmes de défense antiaérienne S-400 russes. Après avoir refusé de renoncer à leur livraison en 2019, la Turquie a été suspendue du programme américain sur les avions de combat F-35.
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