Les États-Unis enragent. Depuis le rejet de leur résolution de prolonger l’embargo sur les ventes d’armes à l’Iran décidé par le Conseil de sécurité de l’Onu vendredi 14 août dernier. Et dans sa colère, l’administration Trump s’en est particulièrement prise à ses partenaires européens, à savoir la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les trois puissances européennes se sont en effet abstenues lors du vote. Par l’intermédiaire de Kelly Craft, la représentante permanente des États-Unis auprès des Nations unies, et de Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, Washington a dénoncé l’incohérence européenne: le discours ferme des Européens ne serait pas suivi par des actes.
Mais cette décision européenne d’éviter la prolongation de l’embargo sur les armes à l’Iran, et donc par conséquent de sauver l’accord sur le nucléaire iranien, marque-t-il une réelle prise de distance avec les États-Unis? Tout porte à croire que les capitales du Vieux Continent attendent avec impatience un tremblement de terre à Washington, avec une victoire semble-t-il espérée de Joe Biden dans quelques semaines.
Éléments de réponses dans ce nouveau Désalliances en bref.
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